Uncategorized

Lors de la discussion des projets de lois organiques relatifs aux élections et aux partis politiques :Hamia souligne que les amendements réalisent l’un des objectifs fondamentaux pour lesquels le parti du Mouvement Populaire a été créé depuis l’aube de l’indépendance

Saliha Boujraf

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a réaffirmé son interaction positive avec les amendements apportés aux projets de lois organiques relatifs aux élections, soulignant que ces amendements réalisent l’un des principaux objectifs pour lesquels le parti du Mouvement Populaire a été créé depuis l’aube de l’indépendance, à savoir faire prévaloir le pluralisme politique et partisan et lutter contre l’hégémonie partisane toutes formes confondues.

Dans ce contexte, M. M’barekHamia, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a affirmé, dans une intervention au nom du Groupe Haraki lors de la séance plénière consacrée à la discussion des projets de lois organiques relatifs aux élections et aux partis politiques, vendredi dernier à le Chambre des Conseillers,que« notre interaction positive avec le contenu de ces projets de loirs est motivée par le fait qu’ils ouvrent la voie à la consolidation de la position de la femme se trouvent dans les différentes institutions professionnelles, communales, régionales et législatives, jettent les bases d’une moralisation de la responsabilité électorale à travers l’élargissement des cas d’incompatibilité et établissant des règles relatives au financement des campagnes électorales ».

Le conseiller parlementaire haraki a précisé que le grand défi aujourd’hui réside dans la compétition pour attirer les nouvelles générations de jeunes et des Marocains du monde et pour placer l’intérêt de la nation au-dessus de toute autre considération, rappelant que la fusion des composantes de la famille haraki, initiée parle parti du Mouvement Populaire en 2006 à l’encontre de son intérêt électoral, est un message que la polarisation politique est un choix stratégique qui ne peut être construit si l’avenir de la patrie est hypothéqué par le discours des positionnements et des intérêts partisans étroits.

Hamia a ajouté que ces projets de lois organiques relatifs aux élections et aux partis politiques jettent les bases de l’alternance démocratique souhaitée, accordent aux partis une place majeure dans la prise de décision électorale et de développement et garantissent le respect du principe de l’égalité des chances vers un nouveau Maroc, basé sur un paysage politique et une nouvelle carte de la représentation au sein du Maroc des institutions.

Hamia a noté qu’en harmonie avec la conviction du parti du Mouvement Populaire, son mémorandum et ses positions qui ont été exprimées lors des premières lectures de ces projets de lois organiques à la Chambre des Représentants, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers réaffirme son interaction positive avec les amendements qui ont été apportés à ces textes de lois, parce qu’ils instaurent un nouveau quotient électoral qui met un terme à un mode de scrutin antidémocratique et qui n’exprime pas la véritable représentation des courants politiques qui traversent la société.

Le conseiller parlementaire haraki a rappelé que ce mode de scrutin avait été mis en place par le gouvernement de l’alternance consensuelle lors de ses derniers souffles en 2002, précisant que le parti du Mouvement Populaire l’avait déjà rejeté car il consacre l’éloignement entre l’électeur et l’élu et consacre des tailles irréelles de la représentation des partis au sein des institutions qui sont différentes de la taille de leur base électorale et ce, en fonction de règles hérétiques telles que le plus fort reste et le seuil qui transforment la minorité en majorité.

Hamia a poursuivi « nous avons appelé à changer le quotient électoral sur la base des votes valides 20 ans après son application, car il contrevient à l’esprit de la constitution qui a institué la démocratie participative au même titre que la démocratie représentative, et parce que la loi organique régissant les pétitions et les requêtes exige l’inscription sur les listes électorales et non pas le vote électoral ».

Le conseiller parlementaire harakia réaffirméle soutien au contenu de ce changement fondamental car le seuil ne permetpas aux petits partis de grandir. Or, il est ironique d’empêcher mes partis qui obtiennent des votes inférieurs au seuil d’accéder aux institutions, tout en leur permettant de bénéficierd’une subvention publique en fonction du nombre de votes qu’ils ont obtenus.

Hamia a souligné que l’ironie devient encore déconcertante, lorsque l’on accepte d’attribuer le nombre de sièges aux circonscriptions électorales en fonction du nombre des habitants et non pas seulement de ceux inscrits sur les listes électorales ou des votes valides et ce, aux dépens du territoire.

Le conseiller parlementaire haraki a ajouté que le paradoxe s’accentue davantage lorsqu’on considère que les règles électorales sont une fatalité, comme si les aspirations de la société étaient devenues otages du mode de scrutin.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page