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Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants appelle le gouvernement à adopter une politique garantissant la “dignité des jeunes”

Zineb Abou-Abdellah

Mme Fatima Kachouti, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a appelé le gouvernement à adopter une véritable politique publique dédiée à la jeunesse et à mettre en œuvre une stratégie intégrée déclinée sous forme de programmes sectoriels comme l’avait souligné le Conseil Economique, Sociaux et Environnemental (CESE), affirmant qu’aucun pays ne peut réaliser le développement sans s’appuyer sur les énergies vives de la jeunesse et ce, à travers la garantie de l’emploi et de la dignité aux jeunes qui représentent le tiers de la société.

Commentant la réponse du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication à une question relative au « sort de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse », soumise par le Groupe Haraki lors la séance des questions orales, tenue hier lundi à la Chambre des Représentants, la députée parlementaire harakie a exprimé son regret de l’absence d’une véritable stratégie et de l’inactivation de la stratégie existante, indiquant, à cet égard, « nous regrettons la non-activation de la loi relative au Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative et c’est la responsabilité du gouvernement dans son ensemble ».

Mme Kachouti a noté que la meilleure carte que les jeunes d’aujourd’hui attendent c’est la carte d’accès à l’emploi, c’est la carte de la généralisation des bourses universitaires à tous les étudiants, c’est la carte du rapprochement de l’université des étudiants, que ce gouvernement a malheureusement confisqué en supprimant les noyaux universitaires.

La députée parlementaire harakie a appelé le gouvernement à engager une réflexion collective en vue de l’adoption d’un mécanisme de discrimination positive à l’égard des jeunes afin de les intégrer dans la gouvernance institutionnelle aux niveaux local et régional et dans les différents aspects de la vie publique, affirmant « quelle que soit l’approche, l’important est qu’elle soit selon une approche participative, notamment avec les jeunesses partisanes, et non par la voie de bureaux d’études, notamment étrangers, qui sont loin de la réalité ».

Mme Kachouti a ajouté que cette approche doit être inclusive et prendre en considération l’équité territoriale et sociale, car les problèmes et les besoins des jeunes diffèrent d’une région à l’autre, indiquant que le gouvernement est en train d’expérimenter la carte « Jawaz » dans la ville de Rabat.

Tout en rappelant que cette carte permettra aux jeunes de bénéficier de certains avantages, la député parlementaire harakie s’est interrogée sur les modalités de déploiement de cette carte dans des régions dépourvus de services dont les jeunes pourraient en bénéficier, évoquant, par exemple, les provinces de Nador, Derouich, Oujda et Berkane.

La députée parlementaire harakie a conclu son intervention en exprimant son regret quant à l’inactivation de la loi relative au Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative.

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