Sentissi plaide en faveur de l’octroi d’un soutien à la presse écrite et de la protection des droits de ses employés
Zineb Abou-Abdellah
Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a soulevé la question du soutien à la presse écrite et de la protection des droits de ses travailleurs et ce, dans le cadre d’une question écrite qu’il a adressée au ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
Dans sa question, le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a affirmé que la régression de l’affluence sur les journaux de la presse écrite a conduit à la fermeture d’un grand nombre d’institutions de presse qui les éditent.
Sentissi a noté que les journaux de la presse écrite souffrent désormais de difficultés majeures qui pourraient affecter leur avenir, à savoir notamment la baisse des revenus publicitaires et la réduction de la part des ministères et des établissements publics du nombre d’exemplaires acquis des quotidiens et des hebdomadaires, ce qui a affecté leurs revenus, ajoutant que « le peu d’intérêt à créer de nouveaux titres de journaux imprimés est dû à la crainte d’entrer dans ce domaine, compte tenu des contraintes et des problèmes qui l’entourent ».
Le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants s’est interrogé sur le plan que compte mettre en œuvre le gouvernement pour accorder davantage de soutien à la presse écrite et encadrer la publicité de manière parallèle et équitable afin de permettre aux journaux de la presse écrite de continuer et pour encourager les investissements dans ce domaine, s’interrogeant sur la protection des droits des entreprises de presse et des droits de leurs employés.