Mme Yassine appelle le gouvernement à généraliser l’expérience de l’assainissement liquide et de la réutilisation des eaux usées et à sauver Zagora de la soif

Zineb Abou-Abdellah

M^me Fatima Yassine, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a appelé le ministre de l’Intérieur à généraliser l’expérience de l’assainissement liquide et de la réutilisation des eaux usées à l’ensemble des villes du Royaume, notamment celles qui souffrent d’un important déficit en eau, à l’instar des villes du Sud-Est du Royaume, telles Zagora, Ouarzazate, Errachidia et Midelt et ce, à la lumière plus particulièrement des changements climatiques et de la sécheresse que connaît le Royaume.

Dans un commentaire de la réponse du ministre de l’Intérieur ; M. Abdelouafi Laftit, à une question orale relative à l’assainissement liquide, posée par le Groupe Haraki lors de la séance des questions orales, tenue ce lundi à la Chambre des Représentants, M^me Yassine a affirmé que « la généralisation de l’assainissement liquide et le traitement des eaux usées a toujours été à l’ordre du jour dans notre pays, et c’est pour cette raison qu’un fonds spécial a été créé en 2007 ».

M^me Yassine a précisé, toutefois, « aujourd’hui, cette question est posée avec beaucoup plus d’acuité en raison de plusieurs considérations, au premier rang desquelles les changements climatiques et la sécheresse que connaît le Royaume », ajoutant « certes, il existe des expériences réussies dans plusieurs villes, comme les villes du Nord et Rabat, mais ces expériences doivent être généralisées à d’autres villes, villages, voire douars ».

La députée parlementaire harakie a poursuivi « certes, cette généralisation devrait nécessiter des ressources financières, mais nous espérons que vous établirez des partenariats pour financer des projets d’assainissement liquide avec les acteurs concernés et bénéficier des expériences internationales et des innovations techniques ».

D’autre part, M^me Yassine a appelé le ministre de l’Intérieur, et à travers lui le gouvernement, à réduire la souffrance des habitants de Zagora et des communes en relevant, notant que la pénurie de l’eau dans la région a rendu la vie difficile, ce qui affecte négativement le tourisme, qui est la principale activité économique de la région.