Activités parlementaires

M. Sbaîi plaide la cause des petits commerçants à la Chambre des Conseillers

Aliae Riffi

M. Mbarek Sbaîi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a interpelé le gouvernement au sujet de sa stratégie pour promouvoir les conditions des petits commerçants, affirmant qu’ils sont considérés comme un pilier essentiel de la garantie de la sécurité alimentaire, jouent un rôle fondamental et stratégique dans la paix sociale et apportent un appui dans la gestion des budgets d’environ 90% des familles marocaines.

Commentant la réponse du ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Ryad Mezzour, à une question sur “la situation des petits commerçants”, posée par le Groupe Haraki lors de la séance des questions orales, tenue ce mardi à la Chambre des Conseillers, M. Sbaîi a précisé que « les petits commerçants » sont le premier secteur à avoir activé la décentralisation et de la déconcentration administrative car ils sont présents dans la plupart des quartiers des villes et dans toutes les zones rurales et montagneuses (900.000 points de vente), en plus du fait qu’ils constituent une « équipe d’urgence » dans les situations de crise, évoquant à cet égard le grand rôle qu’ils ont joué pendant la crise du Coronavirus et durant la crise actuelle de la flambée des prix.

Le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a appelé à rendre justice à cette catégorie essentielle dans l’économie nationale, qui constitue environ 85% des opérateurs dans le secteur du commerce, en plus de ceux qui sont actif dans le secteur informel du petit commerce.

A cet égard, M. Sbaîi s’est interrogé sur la vision du gouvernement pour réduire le fardeau fiscal qui pèse sur eux, ainsi que sur les raisons de leur exclusion de tout soutien malgré la succession des crises, contrairement à d’autres secteurs et catégories qui ont bénéficié d’un soutien.

Le conseiller parlementaire haraki s’est également interrogé sur l’intention du gouvernement de mettre en place une offre spéciale pour élargir leur adhésion au chantier stratégique de la généralisation de la protection sociale, rappelant que le nombre des adhérents parmi eux n’a pas encore dépassé 300.000 adhérents.

M. Sbaîi a appelé, dans ce sens, à prendre en considération les conditions sociales et professionnelles de cette catégorie sociale essentielle à travers la révision des conditions d’adhésion et les montants des cotisations, d’autant plus que la majorité d’entre eux étaient inscrits dans le régime « RAMED » et sont désormais obligés d’adhérer à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), tout en étant privés de l’AMO de solidarité.

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