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Dans une intervention au nom du Groupe Haraki lors de la discussion générale du projet de loi de finances rectificative au niveau de la Commission des finances :

MmeBelksaoui souligne la nécessité de prévoir des initiatives plus audacieuses et plus fortes en faveur des secteurs économique et social

Elle a appelé au développement du monde rural pour encourager ses habitants à y demeurer, tout en prenant en considération la situation des agriculteurs et des éleveurs dans les programmes et stratégies de soutien au regard des effets de la sécheresse

Saliha Boujraf

MmeHakima Belksaoui, membre du Groupe Harakià la Chambre des Représentants, a souligné la nécessité que le projet de loi de finances rectificative pour l’année budgétaire 2020 prévoie des initiatives plus courageuses, audacieuses et fortes en faveur des secteurs économique et social, affirmant à cet égard que « le confinement sanitaire a freiné toutes les activités économiques, y compris les activités agricoles. Si la situation n’est pas palliée, l’impact risque de se faire sentir dans les 6 prochains mois ».

Dans une intervention au nom du Groupe Haraki au sein de la Commission des finances et du développement économique lors de la discussion générale du projet de la loi de finances rectificative n° 35.20 pour l’année budgétaire 2020, MmeBelksaouia soulevé la situation du monde rural, notant qu’il offre de nombreuses opportunités revêtant une importance cruciale, de nature à favoriser l’absorption du chômage et le développement des collectivitésterritoriales et à garantir la sécurité alimentaire.

MmeBelksaoui a souligné, à cet égard, qu’il faudraitpenser sérieusement à accorder au monde rural sa chance de réaliser son développement afin d’encourager sa population et sa jeunesse à y demeurer, et favoriser ainsi le développement des collectivités territoriales, tout en prenant en considération la situation des agriculteurs et des éleveurs dans les programmes et stratégies de soutien au regard des effets de la sécheresse et de la fermeture des souks hebdomadaires, et en mettant en place des mécanismes spécifiques pour accompagner et soutenir les populations des zones rurales, montagneuses et péri-urbaines.

La députée parlementaire harakiea également appelé à poursuivre le soutien des familles démunies, tout en tenant compte de la situationde nombreusescatégories de la société marocaine, qui ont temporairement cessé de travailler en raison de l’étatd’urgence sanitaire, ne disposentd’aucune couverture médicale ou sociale et ne font pas partie ni du secteur formel ni du secteur informel.

MmeBelksaoui a souligné que ces catégories attendent certes de l’aide, mais ils attendent également l’organisationà l’avenir des professions dans lesquelles ils exercent, afin qu’elles soient au fait de leurs droits et de leurs obligations.

MmeBelksaoui a également mis l’accent sur la nécessité d’adopter les lois en suspens et d’actualiser celles qui sont dépassées, en particulier celles en relation avec le travail, à savoir notamment le projet de loi relatif à l’exercice des activités de l’artisanat, qui comprend un ensemble de dispositions et d’acquis au profit des artisans, y compris la couverture médicale et sociale.

Par ailleurs, MmeBelksaoui aappelé à réfléchir à l’avenir à l’adoption d’une loi instituant une indemnisation du chômage, rappelant que le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants avait soumis récemment une proposition de loi portant création d’un régime d’indemnisation du chômage.

La députée parlementaire harakie a appelé, en outre, à encourager les industries nationales et à inciter l’investissement afin de réaliser l’autosuffisance, aussi bien s’agissant des industries agro-alimentairesquedes autres industries majeures, ainsi qu’à inciter l’investissement dans la valorisation des matières premières dont regorgent de nombreuses zones rurales et qui sont utilisées dans de grandes industries, tout en veillant à l’accompagnement continu de l’entreprise nationale toutes catégoriesconfondues, au regard des emplois qu’elle génère et de son rôle principal dans le tissu économique national.

Par ailleurs, la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des Représentants a approuvé à la majorité, dans la nuit du samedi à dimanche, la première partie du projet de loi de finances rectificative n° 35.20 pour l’année budgétaire 2020.

Ce projet de loi, qui a fait l’objet de plusieurs d’amendement, a obtenu l’approbation de 22 députés parlementaires et l’opposition de 10 autres.

Les composantes de la Chambre des Représentants, majorité et opposition, avaient soumis 75 propositions d’amendements dudit projet de loi.

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