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Amzazi : Je n’ai pas le droit d’intervenir directement dans le différend entre les écoles privées et les familles au sujet des frais de scolarité

Saliha Boujraf:

Saaïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Porte-parole du gouvernement,a affirmé que « la loi ne permet pas au ministère d’adopter une position ferme, ni vis-à-vis des établissements d’enseignement privées ni vis-à-vis des parents et des tuteurs d’élèves.

Concernant le différend qui a éclaté entre les écoles privées et les parents et tuteurs d’élèves durant la période du confinement sanitaire au sujet des frais de scolarité, le ministre a ajouté « ce qui était possible pour nous d’engager c’est cette médiation. Nous avons tenu à faire prévaloir la noblesse de la relation qui lie les familles et les établissements d’enseignement privés, mais le contrat qui lie les deux parties est encadré par une loi qui ne nous permet pas d’intervenir dans cette relation contractuelle ».

Intervenant lors d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des Représentants, tenue ce mardi à Rabat, le ministre a ajouté que la loi nous permet uniquement d’assurer l’encadrement pédagogique des établissements d’enseignement privés,en ce qui concerne l’octroi des autorisations, l’inspection et l’accompagnement pédagogique.

Amzazi a précisé, en revanche, que la loi ne permet pas au ministère d’intervenir dans les aspects qui concernent la relation entre l’établissement scolaire et la famille ou la relation entre cet établissement et ses employés encadrée par le code du travail.

Le ministre a poursuivi« nous avons invités les établissements d’enseignement privés à la table du dialogue pour exprimer leur position au sujet de leurs relations avec les familles et l’Etat également. Nous avons pris une initiative importante et fondamentale, à savoir la médiation. En effet, plus de 14 réunions ont été tenues au niveau de chaque direction provinciale afin de rapprocher les points de vue des deux parties ».

Le responsable du gouvernement a ajouté « je ne peux pas demander aux établissements d’enseignement privésde réduire les frais de scolarité de 50 ou 30%. Je n’en ai pasle droit. Nous les avons appelé à prendre en considérationles conditions des familles des élèves. Il y a eu une bonne réactivité des écoles privées avec cet appel, mais ne nous pouvons pas suivre 5.528 écoles privées et savoir le traitement qu’elles ont réservé auxfamilles. De plus,cela ne relève pasdes prérogatives du ministère, qui supervise plutôt le processus pédagogique ».

Amzazi a rappelé, par ailleurs, « nous avons veillé à ce que les écoles privées fournissent le service d’enseignement à distance dans le cadre de la garantie de la continuité pédagogique, et nous avons appelé les directions provinciales à adresser des courriers à cet effet à ces écoles privées.Je peux vous dire que 96% des écoles privées ont assuré l’enseignement à distance par tous les moyens disponibles ».

 

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