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Amzazi : « Il n’y aura pas d’année blanche, les devoirs effectués à distance ne seront pas pris en considération et il n’y pas d’examens durant la période de confinement »

Aliae Riffi:

Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Porte-parole du gouvernement, a démenti, hier vendredi, que son ministère avait l’intention d’annoncer une année blanche, affirmant à cet égard « il n’y aura pas d’année blanche, les devoirs effectués à distance ne seront pas pris en considération et il n’y a pas d’examens à distance durant la période du confinement sanitaire ».

Le ministre, qui était l’invité de l’émission « Les questions du Corona » diffusée par la chaîne de télévision 2M, et dont une partie a été consacrée au thème de l’enseignement à distance et aux scénarios de parachèvement de toutes les opérations liées à la clôture de la saison scolaire actuelle, a affirmé que « l’enseignement à distance porte seulement sur l’opération d’apprentissage et ce, afin de garantir le principe de l’égalité des chances ».

Amzazi a souligné que l’enseignement à distance ne peut pas remplacer l’enseignement en présentiel, tout en rassurant les élèves et leurs parents et tuteurs que des sessions de soutien seront programmées immédiatement après la reprise des études, avant de programmer ultérieurement les devoirs et les examens.

Par ailleurs, le ministre a assuré que les cours à distance dispensés aux élèves ne devraient pas dépasser 4 heures par jour, soulignant le rôle des familles dans la réussite de cette opération.

De même, M. Amzazi n’a pas manqué d’appeler les directeurs des établissements d’enseignement privés à faire preuve de flexibilité à l’égard des familles en ce qui concerne le recouvrement des frais de scolarité mensuels et ce, en fonction de la situation de chaque famille.

Dans ce sens, le ministre a rappelé que certains établissements d’enseignement privées avaient pris en compte cette condition et avaient facilité les procédures de paiement des frais de scolarité mensuels, compte tenu de la situation économique des familles des élèves, ajoutant que « les parents et tuteurs des élèves qui sont des fonctionnaires du secteur public et qui n’ont pas été affectés par la pandémie, doivent s’engager à payer les frais de scolarité de leurs enfants, car les établissements d’enseignement privés sont tenus de s’acquitter des salaires des enseignants et du staff administratif.

D’autre part, M. Amzazi a indiqué que les parents et tuteurs d’élèves qui ont perdu leur travail à cause du Coronavirus pourraient parvenir à une formule d’arrangement avec les établissements d’enseignement privés, que ce soit en différant le paiement des frais de scolarité ou en prévoyant une exemption partielle ou générale de ces frais en leur faveur durant la période du confinement sanitaire.

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