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Afin de lui permettre de prendre en considération les répercussions de la pandémie « Covid-19 » : Mme El Hatimi appelle à l’amendement de la loi de finances 2020

Aliae Riffi:

Mme Ghita El Hatimi, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a mis l’accent sur la nécessité d’amender la loi de finances 2020, justifiant sa requête par le changement des données et des hypothèses sur lesquelles s’est appuyée l’élaboration de cette loi de finances, affirmant, à cet égard, que « les hypothèses et données adoptées par la loi de finances 2020 n’ont rien à voir avec la situation économique que vit le Maroc actuellement. En effet, il y a un large écart entre les prévisions et la réalité en raison de la pandémie du nouveau Coronavirus que notre pays connaît à l’instar des autres pays du monde ».

Commentant au nom du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants la réponse apportée par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, M. Mohamed Benchaâboun, aux questions des groupes et du groupements parlementaires portant sur « la stratégie du ministère pour faire face au nouveau Coronavirus (Covid-19) » lors de la séance des questions orales à la Chambre des Représentants du lundi 27 avril dernier, Mme El Hatimi a salué les efforts déployés par l’Etat, toutes composantes confondues et sur tous les plans, pour sortir de cette crise avec le minimum de dégâts, que ce soit sur les plans sanitaire, économique ou social, sous la Conduite sage et éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et grâce à une mobilisation collective solidaire.

Par ailleurs, Mme El Hatimi a appelé à l’évaluation des mesures prises à l’occasion de cette crise, notamment la création d’un fonds spécial pour la gestion de la pandémie et la formation du Comité de veille économique, appelant à institutionnaliser ce fonds, à assurer sa pérennisation en le transformant en un fonds national de soutien social, placé sous la supervision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à intégrer les différents programmes sociaux dans le cadre de ce fonds et à œuvrer à la diversification de ses sources de financement.

Mme El Hatimi a également mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la mise en place du Registre social unifié, en recourant le cas échéant à une procédure d’urgence, notant que la situation actuelle a démontré le besoin urgent à cet outil pour pouvoir cibler directement les catégories vulnérables et déterminer les critères objectifs de soutien.

D’autre part, Mme El Hatimi a incité les banques à se conformer aux Hautes Instructions Royales, affirmant, à cet égard, « nous voulons des banques citoyennes qui se conforment aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et aux recommandations du Comité de veille économique ».

Mme El Hatimi a également appelé à prendre des mesures nécessaires pour sauver des secteurs, tels que le tourisme, les exportations, le textile et le cuir, les transferts des Marocains résidant à l’étranger et préserver les emplois, à réfléchir à des alternatives en focalisant, par exemple, sur les industries nationales, la révision de tous les accords qui ont affecté négativement nos industries, le renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé, l’accompagnement continu de l’entreprise nationale toutes catégories confondues et la faire bénéficie du droit de préférence nationale, en particulier les très petites, petites et moyennes entreprises.

Dans ce sens, Mme El Hatimi a souligné la nécessité pour les banques et les établissements d’épargne de jouer leur rôle national dans la relance de l’économie nationale, mettant l’accent sur l’importance de réfléchir une stratégie spécifique au territoire, en particulier les zones rurales et montagneuses, en veillant à concrétiser la justice sociale et l’équilibre territoriale. Elle a indiqué, à cet égard, que le Maroc a besoin de toutes ses capacités et potentialités.

La députée parlementaire n’a pas omis d’appeler à la révision des priorités, en focalisant notamment sur l’éducation, la santé, la recherche scientifique et la digitalisation, en plus de la remise en marche de la raffinerie « La Samir » afin réaliser une certaine autonomie énergétique.

 

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