Hassan Laenser appelle le gouvernement à soutenir les propriétaires et chauffeurs de taxis affectés par les répercussions du Coronavirus

Zineb Abou-Abdellah:

Hassan Laenser, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a appelé le gouvernement à soutenir les propriétaires de taxis, et plus particulièrement les chauffeurs de taxis qui ne disposent pas de la carte “Ramed” et qui ont été affectés par les répercussions du nouveau Coronavirus, que ce soit au niveau national qu’au niveau des zones montagneuses et rurales, dont notamment la Province de Boulemane.

Dans une question écrite adressée au ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, M. Mohamed Benchâaboun, le parlementaire haraki a attiré l’attention sur la situation des propriétaires et chauffeurs de taxis qui souffrent de difficultés financières et sociales à cause de la propagation de la pandémie du Coronavirus au Maroc à l’instar des autres pays du monde.

Dans ce contexte, M. Laenser a affirmé qu’« à la lumière des répercussions du nouveau Coronavirus (Covid-19), nous attirons l’attention sur les souffrances endurées par les propriétaires des grands et petits taxis au niveau national après qu’ils aient cessé de travailler en application de la décision des autorités à cet égard, ce qui les a impactés financièrement et socialement, en particulier les chauffeurs de taxis qui ne disposent pas de la carte Ramed ».

Le député parlementaire a ajouté que la situation de ces personnes affectées est encore plus difficile dans les zones montagneuses et rurales, y compris la Province de Boulemane, où règnent la vulnérabilité et la pauvreté, et où les propriétaires de taxis n’ont aucune autre ressource pour vivre, d’autant plus durant le mois sacré du Ramadan qui se caractérise par la hausse des dépenses et des charges.

Il est à noter que la pandémie du nouveau Coronavirus a causé de grands dommages économiques à de nombreux secteurs vitaux de notre pays, y compris le secteur des taxis, notamment celui des grands taxis, suite au gel complet de son activité durant cette phase exceptionnelle de l’état d’urgence sanitaire, ce qui a causé une grande perte aux chauffeurs, professionnels et exploitants des grands taxis et impacté négativement des centaines de familles suite à la suspension de leurs moyens de subsistance depuis le 20 mars dernier.