Pour examiner l’état des lieux et les perspectives des médias écrits et électroniques à l’ère du Coronavirus :

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants appelle à la tenue d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication 

Aliae Riffi:

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a appelé à la tenue d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication pour examiner l’état des lieux et les perspectives des médias écrits et électroniques à l’ère de la pandémie du Coronavirus et ce, en présence de M. Othman El Ferdaous, ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports.

Dans un courrier adressé au Président de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des Représentants, M. Mohamed Moubdiî, Président du Groupe Haraki, indique « je suis honoré, Monsieur, de vous soumettre la demande du Groupe Haraki portant sur la tenue d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication , en présence du ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, pour examiner le thème ‘‘L’état des lieux et les perspectives des médias écrits et électroniques à l’ère de la pandémie du Coronavirus’’, et les mesures prises pour soutenir ces entreprises et tribunes médiatiques au regard des effets de l’arrêt de l’édition de la presse écrite, de la diminution du volume des revenus et de la persistance des obligations sociales relatives aux employés et ce, afin de préserver leur continuité dans l’accomplissement de leur noble mission ».

Pour rappel, le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, M. Othman El Ferdaous, avait annoncé que les journaux de la presse écrite pouvaient reprendre l’édition, la publication et la distribution de leurs éditions à partir du mardi 26 mai 2020, c’est-à-dire avant la levée du confinement sanitaire, prévu le 10 juin prochain.

Toutefois,les éditeurs de la presse écrite au Maroc ont refusé de reprendre la publication et la distribution de leurs journaux dans les points de vente dans des circonstances et des conditions qu’ils ont qualifiées de défavorables, soulignant la difficulté de reprendre le travail en raison de la poursuite de l’imposition de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juin courant et de l’impossibilité de communiquer avec les clients dans ces circonstances.

Malgré les conditions difficiles que vitla presse marocaine en général à l’ère du Coronavirus, les journalistes travaillant dans les différents médias, toutes formes confondues (médias écrits, électroniques et audiovisuels) accomplissement toujours leur devoir professionnel, avec courage et professionnalisme, tout en respectant les orientations des autorités concernées pour éviter toute infection par le virus.