L’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique condamne la résolution du Parlement européen et élit le Maroc comme membre du Comité exécutif
La participation active de la délégation parlementaire marocaine à la 17ème session de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui s’est tenue du 26 au 30 janvier 2023 à Alger, a été couronnée par l’élection du Parlement marocain en tant que membre du Comité exécutif de l’Union.
Un communiqué publié hier mardi a indiqué que la participation active de la délégation parlementaire marocaine à cette session a été couronnée, dans le prolongement des succès de la diplomatie parlementaire marocaine et des rencontres bilatérales avec les représentants des parlements des Etats amis et frères, par l’émission par l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI d’une condamnation de la récente résolution du Parlement européen à l’encontre le Maroc et le rejet de son ingérence flagrante dans le affaires des Etats islamiques, au premier rang desquels le Royaume du Maroc.
D’autre part, le communiqué a ajouté que la délégation parlementaire marocaine a adressé une lettre de protestation au Secrétaire général de l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI suite à l’incident survenu lors de la séance d’ouverture de la session susmentionnée, consistant en la tentative de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un pays musulman membre de l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI, par un organisation qui n’est pas membre de l’Union.
Dans ce cadre, le communiqué a rappelé que le chef de la délégation parlementaire marocaine, M. Mohamed Ouzzine, Vice-président de la Chambre des Représentants, avait souligné que l’invitation par le pays hôte de Mme Gloria Florez, présidente du Parlement andin, à la séance d’ouverture de la session ne lui donne en aucun cas le droit d’aborder des questions qui ne relèvent pas de la compétence de l’organisation ni de soulever de questions controversées de nature à saper l’esprit de consensus qui caractérise l’action islamique commune, notant que de tels abus constituent une violation flagrante des objectifs de l’Union et de ses principes fondateurs.
La même source a poursuivi que M. Ouzzine a enregistré que ces pratiques ne peuvent être passées sous silence ou ignorées, soulignant le rejet catégorique par la délégation parlementaire marocaine de ce qui s’est passé et du contenu du discours de la représentante du Parlement, appelant le Secrétariat général de l’Union à retirer le contenu de ce discours des rapports de l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI et de ses documents. Il a également appelé le Secrétariat général à veiller à ce que de tels incidents ne se reproduisent plus.
Il est à noter que la délégation parlementaire marocaine a inclus, outre M. Mohamed Ouzzine, les membres de la filière nationale de l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI, qui comprend, pour la Chambre des Représentants : les députés parlementaires Mohamed Chabbak (Groupe du Rassemblement National des Indépendants), Najoua Kouskous (Groupe Authenticité et Modernité) et Khalid Chennaq (Groupe Istiqlali de l’Unité et l’Egalité), et pour la Chambre des Conseillers, les conseillers parlementaires Abdelkarim Chahid, coordinateur du Groupe constitutionnel et social-démocrate, et Khalid Satti, membre de l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM).