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Lors d’un séminaire organisé par la Jeunesse Harakie sous le thème « Quel rôle pour les jeunes dans le nouveau projet de développement ? » : Mise en exergue de l’importance de renforcer la confiance des jeunes dans les institutions pour réussir le nouveau modèle de développement

– M. Laenser souligne que les jeunes sont le pilier principal dans l’édification et le renforcement des sociétés

– M. Ouheli appelle les jeunes à participer effectivement dans la vie politique

 Saliha Boujraf:

Les participants à une rencontre de communication ont souligné, vendredi dernier à Rabat, l’importance de renforcer la confiance des jeunes dans les institutions publiques et partisanes pour assurer la réussite du nouveau modèle de développement.

Lors de cette rencontre, organisée par la section régionale de la Jeunesse Harakie de Rabat-Salé-Kénitra sous le thème « Quel rôle pour les jeunes dans le nouveau projet de développement ? », les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de se départir et rompre avec les stéréotypes prévalant chez les jeunes sur les partis politiques et d’œuvrer pour la concrétisation d’une participation effective et d’une vision partagée entre tous les acteurs politiques et les jeunes.

Les intervenants lors cette rencontre ont ajouté que les partis politiques sont eux qui traduiront ce nouveau modèle de développement sur le terrain, soulignant à cet égard que la participation et l’implication des jeunes dans les partis politiques s’avèrent inévitables.

 

Ouheli souligne que le succès du nouveau modèle de développement demeure tributaire de l’implication des jeunes dans l’exercice de la politique

Hammou Ouheli, membre du Bureau politique du Mouvement Populaire et Président du Forum Universitaire Haraki, a appelé les jeunes à participer effectivement dans la vie politique, les exhortant à adhérer dans les partis politiques pour apprendre comment assumer des responsabilités et prendre des décisions et se familiariser de près avec les programmes et projets structurants mis en œuvre effectivement ou programmés dans le futur.

Ouheli a affirmé, par ailleurs, « certes, les lois électorales accordent aux jeunes, ainsi qu’aux femmes, dans le cadre du« quota », la possibilité de se porter candidats à travers une liste nationale, mais nous craignons que cette discrimination positive se transforme en route, d’autant plus en l’absence de statistiques ou d’études révélant le nombre d’hommes ou de femmes jeunes parlementaires ayant réussi une première fois dans le cadre de la liste nationale et ayant pu, par la suite, gagner dans le scrutin direct ».

Ouheli a également indiqué que les partis politiques sont tenus d’encourager les jeunes à participer à la gestion de leurs questions et leur environnement et de les qualifier pour être des acteurs dans le processus de développement, poursuivant que « les jeunes devraient avoir un rôle dans la mise en œuvre du chantier de la régionalisation et dans le développement dans le cadre de la vision du nouveau modèle de développement ».

Ouheli a ajouté que l’actuel modèle de développement a réalisé des succès tout en enregistrant certaines lacunes, saluant également les apports de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) au cours des dix dernières années et affirmant « malheureusement, le déficit existe toujours malgré les efforts déployés dans les différents domaines ».

Ouheli a rappelé, en outre, que les grandes lignes du mémorandum du Mouvement Populaire sur le nouveau modèle de développement, présenté à la Commission ad hoc, se focalisent sur l’importance de réduire les disparités territoriales et de développer le monde rural, tout en veillant bien évidemment à renforcer les liens culturels, y compris arabes et berbères, évoquant le rôle qui incombe aux jeunes, en particulier les jeunes harakie pour assurer le succès de la thèse du Mouvement Populaire.

Ouheli a conclu en affirmant que le succès du nouveau modèle de développement est tributaire de l’implication et de l’inclusion des jeunes dans l’exercice de la politique.

 

Mme Makika souligne l’importance de renforcer la confiance et d’offrir des opportunités d’emploi aux jeunes

Mme Karima Makika, membre du Conseil Economique, Social et Environnemental en charge des organisations et associations œuvrant dans le domaine de l’économie sociale et syndicale, a souligné, dans une intervention présentant le rapport du Conseil Economique, Social et Environnemental relatif au modèle de développement, que ce rapport a indiqué que le Maroc regorge de potentialités importantes sur lesquelles il pourrait s’appuyer pour promouvoir son développement et accélérer son rythme.

Mme Makika a rappelé que ce rapport a relevé, cependant, plusieurs carences qui caractérisent l’actuel modèle de développement, en particulier dans les domaines de la croissance, de l’inclusion, de la solidarité, de l’égalité des chances et de la durabilité, affirmant que ces carences ont eu pour effet d’alimenter les polarisations au sein de la société et de saper la confiance des citoyens dans le gouvernement, l’administration et d’autres institutions.

Mme Makika a souligné, par ailleurs, l’importance de renforcer la confiance, d’offrir des opportunités d’emploi aux jeunes, d’assurer la protection et le soutien à de larges catégories de la société, en particulier les habitants du monde rural, et de les associer aux dynamiques de développement.

Mme Makika a également mis en exergue l’importance de développer l’individu et de renforcer ses capacités en vue de l’émancipation de ses énergies et ce, à travers un système national d’éducation et de formation visant la préparation d’un citoyen actif dans la dynamique du progrès économique et social.

 

El Hamraoui met l’accent sur le renforcement de la confiance

Ismaïl El Hamraoui, Chef du gouvernement parallèle de la jeunesse, a souligné l’importance d’accorder aux jeunes un espace pour exprimer leur potentiel et participer au développement du pays à travers des réalisations dans divers domaines, relevant l’importance d’investir dans les jeunes de manière à impacter positivement leur parcours, à les aider à développer leur personnalité et à les doter des moyens favorisant le développement de leurs qualifications.

El Hamraoui a également souligné la nécessité de renforcer la confiance dans les institutions, y compris les partis politiques, affirmant que l’actuel modèle de développement a épuisé tout ce qu’il peut offrir et qu’il était donc nécessaire de rechercher une alternative.

El Hamraoui a ajouté que le gouvernement des jeunes estime que le nouveau modèle de développement devrait être fondé sur l’instauration de la société de la connaissance, le développement de l’intelligence artificielle et des services sociaux et environnementaux, la promotion du développement durable, l’aménagement du territoriale national et le développement territorial, tout en mettant l’accent sur la place des jeunes dans les politiques publiques, ainsi que dans le développement politique.

 

Bekkar appelle les jeunes à s’engager dans l’action partisane

Dans une intervention consacrée aux « Processus du nouveau modèle de développement », M. Hatim Bekkar, membre du Bureau politique du Mouvement populaire, a adressé un message clair aux jeunes pour qu’ils participent, s’intègrent et s’engagent dans l’action politique et les a encouragés à pratiquer une politique sérieuse, constructive et saine, dans le respect des valeurs et en faisant preuve d’une conscience nationale.

Bekkar a souligné aussi l’importance de l’implication des jeunes pour la réussite du nouveau modèle de développement, appelant également à la nécessité de fonder le nouveau modèle de développement sur la justice sociale et territoriale, l’équité et la solidarité entre les différentes catégories sociales.

 

Laenser estime que les jeunes constituent une « pépinière fertile » qui nécessite d’être entretenue en permanence

Mohand Laenser, Secrétaire général du Mouvement Populaire, a salué l’initiative de la Jeunesse Harakie de discuter du thème «Quel rôle pour les jeunes dans le nouveau modèle de développement ? », en raison de l’importance et de l’actualité de ce thème, appelant les jeunes à s’impliquer dans l’action collective et relevant que l’action collective saine et sérieuse demeure tributaire de l’encouragement et de l’appui des jeunes pour adhérer dans les partis politiques.

Laenser, qui a considéré que la jeunesse constitue une « pépinière fertile » qui nécessite d’être entretenue en permanence, a ajouté que les questions de la jeunesse ont bénéficié d’une grande attention et de la sollicitude de de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de la plupart des institutions et ce, eu égard au fait que les jeunes constituent une proportion importante de la population du Maroc et au vu également du dynamisme dont ont fait preuve les jeunes marocains durant plusieurs échéances importantes.

Le Secrétaire général du Mouvement Populaire a ajouté que la jeunesse constitue un pilier essentiel dans l’édification et le renforcement des sociétés, soulignant l’importance de la jeunesse dans le processus de développement, en raison de sa grande capacité à innover et de son leadership.

Par ailleurs, M. Laenser a évoqué le problème qui peut survenir entre les jeunes et le politique, affirmant « chacun d’eux a son langage. Par exemple, quand un jeune demande l’emploi au politique et que ce dernier ne peut pas accéder à sa demande, une sorte de vide s’installe entre eux. Nous sommes donc tenus de combler ce vide, mais la question qui s’impose est comment pourrions-nous construire la confiance entre eux ».

Laenser a ajouté, dans ce sens, « bien évidemment, cela ne se produira qu’avec le soutien et l’encouragement des jeunes pour s’impliquer dans l’action partisane et pratiquer la politique correctement. Grâce à Dieu, quand nous voyons de jeunes visages, nous sommes rassurés que les espoirs dans un avenir meilleur demeurent toujours, d’autant plus que Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’a cessé de mettre l’accent sur la nécessité d’accorder l’importance et d’entourer de sollicitude et la jeunesse, qui est le pilier de l’avenir ».

 

Sentissi appelle à une révision du code du travail

Driss Sentissi, membre du Bureau politique du Mouvement Populaire, a hautement salué l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI de mettre en place un nouveau programme d’appui et de financement des projets des jeunes ; lequel programme est cofinancé par les banques et l’Etat et a fait l’objet de nombreuses conventions ayant été signées devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI fin janvier dernier.

Par ailleurs, M. Sentissi a souligné que l’appui aux projets des jeunes contribuerait à résorber le chômage et à créer des opportunités d’emplois directs et indirects.

Sentissi a ajouté, dans ce sens, « ce n’est pas la première fois que des projets sont appuyés et financés de cette manière. En effet, de telles opportunités ont été offertes aux jeunes, telles le programme « Moukawalati » et « Les jeunes entrepreneurs », mais ces programmes n’étaient pas suffisamment efficaces. Par conséquent, il nécessaire d’œuvrer pour surmonter les contraintes et les obstacles qui entravent le succès de telles initiatives susceptibles de juguler la problématique du chômage, en particulier dans les rangs des jeunes entrepreneurs, notamment en révisant le code du travail qui ne sert pas l’entreprise ».

 

Lyoussi : La rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’ouverture de la Jeunesse Harakie et de l’enrichissement du débat sur les questions de la jeunesse

Ayoub Lyoussi, Coordinateur général de la Jeunesse Harakie, a souligné, dans une allocution lors de l’ouverture des travaux de cette rencontre, que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des activités habituellement organisées par la Jeunesse Harakie à travers les différentes régions du Royaume en vue de renforcer son ouverture sur les différents acteurs et d’enrichir le débat sur des questions qui préoccupent les jeunes, convaincue que l’association des jeunes dans les différentes questions débattues devrait en améliorer le traitement.

Lyoussi a rappelé que la Jeunesse Harakie a convenu aujourd’hui de discuter avec les jeunes de la Région Rabat-Salé-Kénitra du thème « Quel rôle pour les jeunes dans le nouveau projet de développement ? » afin d’aboutir à des outputs qui pourraient constituer la base d’une véritable réforme et d’un traitement décisif des problématiques dans des domaines liés à la jeunesse.

 

Appel à placer les questions des jeunes au centre du nouveau modèle de développement

Par ailleurs, les autres interventions lors de cette rencontre, qui a été modéré par M. Abdelkrim Naciri, premier Vice-coordinateur de la Jeunesse Harakie, et à laquelle ont pris part des membres de la Jeunesse Harakie, de l’organisation des Femmes Harakies, du Bureau politique du parti, ainsi que des membres du Forum Universitaire Haraki, ont mis l’accent sur la nécessité de placer les questions des jeunes au cœur du nouveau modèle de développement.

Elles ont également souligne l’importance d’adopter un nouveau modèle de développement fondé sur les principes d’équité et d’égalité afin de restaurer la confiance des jeunes marocains dans la vie politique.

 

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