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Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants appelle le gouvernement à adopter une politique garantissant la sécurité hydrique

Saliha Boujraf

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a critiqué,hier lundi, la politique adoptée par le gouvernement face aux défis de la pénurie d’eau, affirmant à cet égard « aujourd’hui, nous sommes confrontés à des défis majeurs qui nécessitent une révision de la politique hydrique actuelle afin d’assurer la sécurité hydrique ».

Commentant une réponse du ministre de l’Equipement, des Transports, de la Logistique et de l’Eau, Mme Hakima Belksaoui, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a appelé le gouvernement à valoriser la richesse hydrique et à prêter davantage d’attention aux zones rurales et montagneuses qui constituent la principale source d’eau, d’autant plus que ces zones souffrent d’un déficit hydrique suite au retard des pluies.

MmeBelksaoui a souligné que la situation impose un changement du comportement face à l’eau à travers l’adoption de règles pour rationaliser son utilisation et ne pas la gaspiller, appelant à la création de mécanismes qui limitent le gaspillage de l’eau au niveau de l’irrigation, à travers le soutien de la généralisation de l’irrigation par la technique du goutte à goutte, le stockage des eaux de pluie qui déversent directement dans la mer, l’intensification de la construction de petits, moyens et grands barrages collinaires dans les zones inondables et de crues, ainsi que la redistribution des ressources en eau des bassins qui enregistrent des excédents vers ceux qui connaissent des déficits et ce, dans le cadre de l’équité territoriale.

Le ministre de l’Equipement, des Transports, de la Logistique et de l’Eau, M. Abdelkader Aâmara, avait révélé, dans sa réponse à une question orale concernant « la politique de construction des barrages à la lumière des changements climatiques et de la probabilité d’une pénurie future »posée par le Groupe Haraki à la Chambre des représentants, l’intérêt particulier qu’accorde le gouvernement au problème de l’eau au Maroc et ce, à travers le développement de l’offre d’eau, la construction de barrages et l’utilisation le cas échéant des eaux de dessalement, la gestion de la demande, notamment dans le domaine agricole, en plus de la préservation des systèmes écologiques et hydrauliques.

Aâmara avait également indiqué que le ministère se penche actuellement sur la finalisation de l’élaboration du Programme national de l’eau qui se prolongera jusqu’à l’année 2050 afin d’assurer l’approvisionnement en eau.

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