Uncategorized

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseils met l’accent sur la nécessaire révision de la stratégie d’appui et d’accompagnement des associations :

– M. Drissi appelle à une transition de la logique de la subvention à l’accompagnement de projets et initiatives de développement, tout en maîtrisant les canaux de financement, notamment d’origine étrangère

– Il souligne la nécessité de trouver une formule pour accompagner et appuyer les associations des Marocains du monde et simplifier les procédures de leur contribution au développement local

Saliha Boujraf:

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseils a appelé le gouvernement à réviser la stratégie d’appui et d’accompagnement des associations, soulignant, dans ce sens, qu’il nécessaire de créer un mécanisme gouvernemental pour organiser et unifier le soutien destiné aux associations, qui représentent un partenaire essentiel dans le domaine du développement territorial et humain.

Dans ce contexte, M. Moulay Abderrahman Drissi, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseils, a estimé que le soutien destiné aux associations est « éparpillé », précisant que « le système de soutien public accordé aux associations est dispersé entre le ministère de l’Intérieur via l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le ministère de la Solidarité, du Développement social, de l’Egalité et de la Famille à travers deux établissements sous sa tutelle, à savoir l’Entraide nationale et l’Agence de Développement Social, le ministère de de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme et les collectivités territoriales, ce qui dicte la nécessaire unification de ces mécanismes gouvernementaux en vue d’organiser et d’unifier ce soutien public ».

Commentant la réponse apportée par M. Mustafa Al Ramid, ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement, à une question présentée par le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers au sujet des« grandes lignes de la stratégie du gouvernement en matière de soutien et d’accompagnement des associations » lors de la séance de questions orales, M. Driss a proposé la transition de la logique de la subvention à la logique du soutien des projets et des initiatives de développement, tout en maîtrisant les canaux de financement, en particulier d’origine étrangère.

Drissi a également proposé l’exemption du soutien apporté par le secteur privé aux associations sous forme de dons de l’impôt, appelant à la prise de mesures réglementaires pour favoriser la transition des associations d’un mode de gouvernance et de gestion classique à un mode d’une nouvelle génération qui en fait des organisations sous forme d’entreprises, ainsi qu’à stimuler leur rôle en matière d’emploi à l’image de l’initiative du ministère de l’Education nationale qui a associé les associations dans l’enseignement préscolaire au bénéfice de 100.000 nouveaux élèves.

S’interrogeant sur les raisons de la suppression d’un département chargé de la société civile de l’architecture gouvernementale, M. Drissi a appelé aussi à la révision des conditions incapacitantes pour la présentation des pétitions et motions en matière législative, ainsi que des critères de reconnaissance d’utilité publique qui limitent l’accès des associations au financement.

De même, M. Drissi n’a pas manqué d’appeler à trouver une formule pour accompagner et soutenir les associations de Marocains du monde et simplifier les procédures de leur contribution au développement local.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page