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Avec 171 voix pour et 62 voix contre, la Chambre des Représentants adopte le projet de loi de finances 2020 en deuxième lecture :

Moubdiî appelle à œuvrer à la mise en place d’un budget spécial pour activer le caractère officiel de la langue amazighe, à l’amélioration de la situation des retraités et à accorder davantage d’intérêt aux zones rurales et montagneuses en tant qu’espaces souffrant d’un déficit de développement chronique

Saliha Boujraf:

La Chambre des Représentants a adopté, à la majorité et en deuxième lecture, le projet de loi de finances pour l’année 2020. 171 députés ont ainsi voté en faveur du projet de loi de finances, tandis que 62 députés s’y sont opposés.

La Commission des finances et du développement économique à la Chambre des Représentants avait approuvé ledit projet de loi de finances plus tôt dans la journée, par une majorité de 21 voix pour et une voix contre et ce, en deuxième lecture de ce projet de loi après son adoption par la Chambre des Conseillers vendredi dernier et l’introduction d’un certain nombre d’amendements.

Mohamed Moubdiî, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a souligné que le vote en faveur du projet de loi de finances en deuxième lecture est justifié par le fait qu’il s’inscrit dans le cadre des grandes orientations et priorités auxquelles il a fait référence.

Moubdiî a affirmé, à cet égard, « nous avons adopté en faveur du projet de loi de finances 2020, qui constitue désormais un pur produit législatif du Parlement, indépendamment des positions et des positionnements qui avaient reflété les orientations certes divergentes des différents protagonistes politiques, mais qui avaient un objectif commun, celui de renforcer les opportunités de développement et d’améliorer les conditions de vie de tous les Marocains ».

Le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a relevé positivement les amendements votés au sein de la Commission des finances et du développement économique, notamment ceux relatifs à la création du fonds spécial dédié à la promotion du système d’éducation et de formation et à l’amélioration de sa qualité, ainsi que la consécration de 50% des recettes de la contribution libératoire au compte d’affectation spéciale dénommé « Fonds spécial pour la promotion du système d’éducation et de formation et l’amélioration de sa qualité ».

Par ailleurs, M. Moubdiî a appelé le gouvernement à œuvrer à la mise en place d’un budget spécial pour activer le caractère officiel de la langue amazighe, à accorder davantage d’intérêt à la recherche scientifique et à la formation professionnelle et à améliorer les conditions des différentes catégories sociales, y compris les retraités, les agriculteurs, les commerçants, tous les professionnels, les étudiants et l’ensemble des citoyens.

Moubdiî a également appelé le gouvernement à œuvrer pour la mise en œuvre de la régionalisation avancée en tant qu’option stratégique, à accorder davantage d’attention aux zones rurales et montagneuses en tant que territoires souffrant d’un déficit de développement chronique et à prendre en considération toutes les propositions d’amendements et observations en perspective de leur intégration dans le prochain projet de loi de finances, conformément à la règle constitutionnelle.

Moubdiî a souligné à cet égard que « nous devons tous respecter la règle constitutionnelle, d’autant plus que nous sommes dans une phase qui nécessite d’œuvrer à restaurer la confiance dans l’action politique et les institutions et dans les citoyennes et citoyens eux-mêmes et qu’un an et demi seulement nous sépare des prochaines échéances électorales.

 

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