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Sbaîi appelle le gouvernement à accélérer le traitement de la situation de milliers de personnes éligibles au soutien fonds spécial pour la gestion du Coronavirus qui n’ont pas encore perçu leurs indemnités

Aliae Riffi:

M’barek Sbaîi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a attiré l’attention du gouvernement sur le fait que des milliers de personnes éligibles au soutien du fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus, notamment dans les zones rurales et montagneuses, n’ont pas encore perçu leurs indemnités au titre du premier versement, appelant à traiter d’urgence cette situation de manière à sauver les personnes affectées par la pandémie et à garantir l’égalité des chances.

Commentant au nom du Groupe Haraki la réponse apportée par M. Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration à une question relative à « la situation de l’économie nationale durant et après la pandémie du Coronavirus », lors de la séance de questions orales à la Chambre des Conseillers organisée mardi dernier, M. Sbaîi a salué de nouveau les efforts déployés par le Comité de veille économique et les mesures prises pour atténuer les effets de la pandémie sur les entreprises et les salariés et soutenir les familles démunies et les travailleurs dans le secteur informel à travers le fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus.

Sbaîi a renouvelé l’appel du Groupe Haraki consistant à institutionnaliser ce fonds et à œuvrer pour assurer sa pérennité en tant que cadre institutionnel du soutien social, s’interrogeant à cette occasion sur l’utilité des fonds et des programmes consacrés au soutien social, tels que le Fonds de cohésion et de solidarité sociale, s’ils n’interviennent pas durant cette étape difficile.

Après avoir réitéré l’appel du Groupe Haraki relatif à la nécessité d’unifier ce dispositif de soutien social au lieu de le laisser dispersé entre des secteurs et des institutions, tout en veillant à encadrer ce dispositif par la mise en place du Registre social unifié,le conseiller parlementaire haraki a appelé à initier un programme d’urgence,global et intégré, pour sauver les entreprises et impulser une nouvelle dynamique économique, dans laquelle s’engageraient les banques avec un esprit patriotique sincère.

Sbaîi a précisé que cette nouvelle dynamique économique devrait être encadrée par des réformes audacieuses dans le domaine fiscal et au niveau des procédures administratifs et par une bonne gouvernance qui œuvre à créer de la richesse au lieu de se précipiter pour la distribuer.

Par ailleurs, M. Sbaîia soulignéque le Groupe Harakiaspire à l’amendement de la loi de finances et à son adéquation avec les développements de la situation actuelle et ses répercussions économiques et sociales, relevant la nécessité de veiller à renforcer la coordination et la coopération avec l’institution législative en ce qui concerne le chantier de préparation du projet de loi de finances de l’année 2021, qui devrait être le point de départ d’une nouvelle politique financière, fondée sur des options qui tiennent compte des leçons tirés de la pandémie et de la situation qui prélaverait après.

Il convient de noter que M. SaâdDine El Otmani, Chef du gouvernement, a annoncé, lundi dernier lors d’une séance plénière conjointe des deux chambres du Parlement, l’élaboration, durant les prochains jours,d’un projet de loi de finances rectificative, ajoutant que ce projet de loifocalisera sur l’activation du plan de relance de l’économie nationale.

El Otmani avait indiqué que l’élaboration de ce projet de loi intervient au vu des changements qui ont marqué la conjoncture économique, nationale et internationale,à cause de la crise de la pandémie du « Covid-19 » et de son impact sur les différentes hypothèses qui avaientconstitué le cadre de préparation de la loi de finances de l’année 2020.

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