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Ouzzine salue les scénarios prévus par le ministère de l’Education nationale pour garantir une rentrée scolaire sûre au vu de la propagation de l’épidémie du Coronavirus et appelle à des efforts concertés et à la solidarité pour en assurer le succès

Saliha Boujraf:

Mohamed Ouzzine, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a exprimé son étonnement à l’égard des réactions critiques de la manière de gérer par le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la rentrée scolaire 2020-2021, saluant les scénarios prévus par le ministère pour assurer une rentrée scolaire sûre au vu de la propagation l’épidémie du nouveau Coronavirus.

Intervenant lors d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des Représentants, tenue mercredi dernier, M. Ouzzine a également salué l’engagement actif de l’ensemble des cadres ministériels et éducatifs et le sens participatif dont ont fait preuve tous les acteurs concernés, appelant les parents et tuteurs d’élèves à reconnaître  les efforts déployés par le ministère en affirmant, à cet égard, que « la décision prise par le ministère d’assurer le démarrage d’une rentrée scolaire sûre n’est pas chose aisée, surtout au vu de la situation épidémiologique exceptionnelle et inquiétante que connaît le Royaume ».

Le député parlementaire haraki a précisé que le Discours Royal à l’occasion du 67ème anniversaire de la Révolution Roi et du Peuplea été porteur de plusieurs indications et allusions sur la situation critique que connait le Maroc sur le plan sanitaire, qui sont suffisantes pour nous pour saisirque les décisions prises par le ministère de l’Education nationale ne sont pas aisées.

Le 5ème Vice-président de la Chambre des Représentants a ajouté que « lorsque nous évoquons la rentrée scolaire, nous parlons de la santé et de la sécurité d’un tiers de la population marocaine, soit environ 10 millions d’élèves et d’étudiants qui sont l’avenir du pays, ce qui requiert de nous tous bien évidemment d’affronter l’épidémie avec un sens de patriotisme et de responsabilité collective, chacun de par sa position pour garantir la réussite de la rentrée scolaire, et non d’accuser le ministère de se dédouaner de ses responsabilités lorsqu’il a mis le choix entre les mains des parents pour choisir l’enseignement qui convient à leurs enfants à la lumière de la propagation de l’épidémie : l’enseignement en présentiel ou l’enseignement à distance », affirmant qu’« il ne faudrait pas oublier que le ministère assume la responsabilité dans les deux cas ».

Par ailleurs, M. Ouzzine a souligné que la phase actuelle est exceptionnelle et sensible et que le caractère agressif de la contagion est impitoyable, ce qui requiert de nous des efforts concertés et de faire preuve de solidarité pour assurer un enseignement sûr pour nos enfants qui sont l’avenir du pays à la lumière de la propagation de l’épidémie.

Ouzzine a ajouté que « certes, nous pouvons accepter la crainte exprimée par certains parents pour la santé et la sécurité de leurs enfants, mais le ministère a rappelé qu’il assume sa responsabilité dans les deux cas », soulignant que ce ne sont pas l’enseignement en présentiel ou l’enseignement à distance qui préoccupent le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, mais plutôt les conditions de l’enseignement qui sera dispensé dans les deux cas et la qualité des contenus.

Ouzzine a affirmé, à cet égard,que « certes, l’enseignement à distance pose le problème de l’absence de conditions adéquates chez certains apprenants, en particulier au niveau du préscolaire, mais l’évaluation de l’étape précédente semble suffisante pour surmonter ce problème ».

De même, M. Ouzzine a également exprimé son étonnement à l’égard des réactions déclenchées par le report de l’examen régional unifié de la première année du baccalauréat, bien qu’il ne soit pris en compte qu’à hauteur de 25% du résultat final de la deuxième année du baccalauréat.

D’autre part, M. Ouzzine s’est interrogé sur la gestiondes exigences des stagiairesde la formation professionnelle, surtout que des travaux pratiques requièrent d’eux la présence.

En réponse aux questions des parlementaires, M. SaaïdAmzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Porte-parole du gouvernement, a souligné que la demande de report de la rentrée scolaire et universitaire ne peut être acceptée, car nous ne savons pas comment évoluera la situation épidémiologique que connait le Royaume.

Le ministre a noté, à cet égard, que les effets de la suspension des études sur les élèves sont plus dangereux que le Coronavirus lui-même, comme en témoignent des études internationales, y compris une étude réalisée par les Nations-Unies qui a indiqué que la suspension des études durant la période estivale uniquement contribue à une déperdition de l’ordre de 30% des acquis scolaires.

Amzazi a affirmé, dans ce sens, que « le report de la rentrée scolaire n’est pas chose aisée, d’autant plus que nous ne savons pas comment évoluera la situation épidémiologique dans notre pays », ajoutant « devons-nous reporter la rentrée d’un mois, deux mois ou 6 mois ? Quel en serait l’effet sur les élèves ? Où iront-ils passer leur temps ? à la maison ou sortiront dans les rues ? Seront-ils protégés du virus ? »

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