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Mme Belksaoui interpelle le gouvernement au sujet des mesures prises pour sauver les familles démunies à la lumière du confinement sanitaire décrété à cause du Coronavirus

Saliha Boujraf

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a attiré l’attention du gouvernement sur la situation des ouvriers et des employés qui exercent de simples métiers à la lumière des circonstances exceptionnelles que traverse le Maroc à cause de la pandémie du coronavirus, s’interrogeant sur les mesures urgentes que le gouvernement devrait prendre au profit de cette catégorie de citoyens pour éviter d’éventuelles répercussions négatives.

Dans ce contexte, Mme Hakima Belksaoui, membre du Groupe Haraki la Chambre des Représentants, s’est interrogée sur la distribution des aides aux familles nécessiteuses qui ont perdu leurs emplois en raison de la pandémie du Coronavirus “Covid-19”.

Dans une question écrite adressée au ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, au nom du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, Mme Belksaoui a affirmé que « le gouvernement a pris une série de mesures de précaution et de prévention pour faire face au danger de propagation de la pandémie du nouveau Coronavirus. Nous ne pouvons que saluer et louer les décisions prises à cet égard, y compris la décision relative à la fermeture des cafés, restaurants, salles, hammams, etc., ainsi que la décision du Comité de veille économique, mis en place par le gouvernement pour faire face aux répercussions négatives du nouveau Coronavirus, consistant à accorder à tous les salariés en arrêt de travail une indemnité mensuelle nette de 2.000 DH, en plus des allocations familiales servies selon les dispositions réglementaires en vigueur au profit des salariés déclarés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) au titre du mois de février 2020.

Mme Belksaoui a relevé, en revanche, qu’il existe une catégorie d’ouvriers et d’employés qui exercent de simples métiers, ne disposent d’aucune couverture sociale ou médicale et ne sont liés avec leurs employeurs par aucun contrat de travail, soulignant que cette catégorie est très large, et que la plupart d’entre eux sont des journaliers ou travaillaient dans des cafés, des restaurants, des hammams ou dans les travaux de construction, les travaux ménagers, l’agriculture, le commerce et l’industrie.

Par ailleurs, Mme Belksaoui a mis l’accent sur la nécessité de prêter attention à cette catégorie, affirmant à cet égard que « cette catégorie devrait jouir de l’attention du gouvernement, à travers leur recensement et l’allocation d’aides à leur profit à l’instar des autres salariés susmentionnés et ce, afin de leur assurer une source de subsistance, d’autant plus qu’ils traversent une période de chômage et qu’ils n’ont aucune source de subsistance ». Elle a appelé, à cet effet, à accélérer la distribution des aides aux familles nécessiteuses qui ont perdu leurs emplois à cause de cette pandémie.

Il convient de noter que le Maroc a entamé un état d’urgence sanitaire et a restreint les mouvements dans le pays à partir du vendredi 19 mars 2020 à 18H et jusqu’à nouvel ordre, comme moyen incontournable de garder le nouveau Coronavirus sous contrôle.

Pour rappel, un communiqué du ministère de l’Intérieur avait indiqué que la plupart des personnes pourraient quitter leur domicile pour acheter de la nourriture ou des médicaments, et que les fonctionnaires dont la présence est nécessaire sur les lieux de travail et les employés dans des secteurs importants obtiendront des autorisations leur permettant de se rendre au travail.

Ledit communiqué avait également souligné que l’état d’urgence sanitaire ne signifie pas l’arrêt de l’économie, mais la prise de mesures exceptionnelles qui nécessitent de limiter la circulation des citoyens en exigeant la production d’un document officiel délivré par les cadres et agents d’autorités pour quitter son domicile selon des conditions précises.

 

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