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M. Sbaîi appelle à mener une réflexion sur les mesures d’accompagnement de la conjoncture exceptionnelle que traverse le Maroc du fait du Coronavirus et à élaborer une vision pour la gestion de la phase post-crise

Aliae Riffi

M. M’barek Sbaîii, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a souligné, hier mardi à Rabat, la nécessité de mener une réflexion sur les mesures d’accompagnement de la conjoncture exceptionnelle que traverse le Maroc à l’instar des autres pays du monde suite à la propagation du nouveau Coronavirus et d’élaborer une vision pour gestion de la phase post-crise.

M. Sbaîi a affirmé, dans ce sens, que « si nous connaissons le déclenchement de la pandémie, nous ne connaissons pas quand est-ce qu’elle prendra fin ; une fin que nous espérons interviendra le plus tôt possible. Les options dont nous disposons sont limitées et si, Dieu nous en garde, l’état d’urgence sanitaire est prolongé, la réflexion devrait alors se pencher sur les mesures d’accompagnement et l’élaboration d’une vision pour la gestion de la phase post-crise ».

Commentant la réponse apportée par le Chef du gouvernement à une question centrale sur « l’état des lieux et les perspectives de lutte contre les répercussions de la crise du Coronavirus, lors de la séance mensuelle consacrée à la politique générale à la Chambre des Conseillers, M. Sbaîi a mis l’accent sur la nécessité de poursuivre le soutien social aux familles nécessiteuses à travers l’institutionnalisation du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus et sa pérennisation en le transformant en un fonds national de soutien social, placé sous la supervision de Sa Majesté le Roi.

Dans ce sens, M. Sbaîi a appelé à intégrer les différents programmes sociaux, à œuvrer à la diversification des sources de financement de ce fonds, tout en accélérant la mise en place du Registre social unifié et la définition de critères objectifs et équitables pour le soutien et l’inclusion des jeunes chômeurs parmi les catégories ciblées par le soutien social.

Par ailleurs, M. Sbaîi a salué les mesures prises pour atténuer les répercussions sociales et économiques de cette pandémie et les mesures prévues par le Comité de veille économique pour réduire le fardeau des familles nécessiteuses et des secteurs affectés.

De même, M. Sbaîi a appelé à prendre en considération la situation des agriculteurs et des éleveurs dans les programmes et stratégies de soutien eu égard aux manifestations de la sécheresses et à la fermeture des souks hebdomadaires, appelant également à la mise en place de mécanismes spéciaux pour accompagner et soutenir les populations des zones rurales, montagneuses et péri-urbaines, tout en se souciant aussi de la situation difficile d’environ 20.000 citoyens nomades et éleveurs et des différentes catégories qui sont difficiles à recenser ou à définir.

Le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a également appelé à la mise en place d’un dispositif pour accompagner et soutenir les entreprises afin qu’elles recouvrent leur résilience et à la réunion des conditions pour qu’elles poursuivent leur activité et productivité après la fin de la crise, soulignant à cet égard la nécessité pour les banques et les établissements de crédit de jouer leurs rôles dans cet effort de solidarité nationale en tant qu’institutions citoyennes.

D’autre part, M. Sbaîi a mis l’accent sur la nécessité de trouver des solutions urgentes en faveur des Marocains bloqués à l’étranger, ainsi que ceux bloqués également à l’intérieur du pays, loin de leurs familles et de proches, tout en consacrant un soutien aux étudiants marocains bloqués à l’étranger, en particulier ceux qui ne sont pas boursiers et qui sont issus de familles qui n’ont pas la capacité de les prendre en charge au vu des répercussions de la pandémie et des conditions d’urgence sanitaire.

En conclusion, le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a attiré l’attention sur les conditions que vivent les artisans actuellement du fait de l’arrêt de leurs activités, affirmant à cet égard que « la majorité d’entre eux ne disposent pas de couverture médicale et sociale » et appelant à la généralisation de l’expérience de l’enseignement à distance, à la garantie de l’égalité des chances entre les apprenants dans les villes et les villages et à l’encouragement de la recherche scientifique.

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