Lors de l’ouverture des travaux du 14ème Congrès national du Mouvement Populaire :
M. Ameskane appelle à une halte de réflexion sérieuse pour évaluer le parcours du parti tout au long de 64 ans

Saliha Boujraf

Le Président du Conseil national du Mouvement Populaire, M. Essaïd Ameskane, a affirmé, vendredi dernier, que « la nature de ce congrès national, la date de sa tenue et son contexte sont autant de facteurs qui requièrent de nous, en tant qu’instance politique historique responsable, à faire une halte de réflexion sérieuse pour évaluer notre parcours, nous interpeller et déterminer ce qui a été accompli au cours des 64 dernières années en vue de le valoriser ».
Dans une allocution prononcée lors de l’ouverture des travaux du 14ème Congrès national du parti du Mouvement Populaire, qui s’est tenu les 25 et 26 novembre courant à Rabat sous le thème « La loyauté au Maroc des institutions », M. Ameskane a ajouté « nous devons être conscients que nous nous engageons dans un nouveau cycle dans la vie de notre instance », soulignant que l’importance de cette échéance ne devrait pas se limiter à l’évaluation, mais devrait consister à dessiner les contours d’un Mouvement Populaire moderne, en prenant en considération avant tout nos lacunes, nos manquements et nos erreurs et en ayant à l’esprit les développements et les changements que connait le paysage politique mondial et national.
M. Ameskane a rappelé que le Mouvement Populaire a marqué l’histoire nationale de l’empreinte de ses principes, ses positions fermes et les sacrifices de ses hommes durant les années cinquante et soixante du siècle dernier et sa résilience à ce jour face à de divers chocs violents.
M. Ameskane a souligné, à cet égard, que le Mouvement Populaire est capable aujourd’hui, au regard de son ancrage et de son histoire profonde, de jouer un rôle pionnier tant qu’il demeure attaché à son ethnie marocaine pure, préserve les valeurs de solidarité et de tolérance et capable de fusionner sa culture avec toutes les cultures et de coexister avec toutes les religions au sein d’une seule civilisation.
M. Ameskane a affirmé, par ailleurs, « nous sommes désormais contraints de contempler, de réfléchir, de nous concentrer et d’œuvrer pour définir les contours d’un projet politique réaliste et futuriste, (..) et d’assurer la pérennité de notre honorable et respectueuse organisation, et de reconquérir la place méritée qui nous revient dans le paysage politique national. C’est pour nous une question d’être ou de ne pas être ».