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Lors de la discussion des budgets sectoriels à la Chambre des Conseillers :El Bekkali souligné que la rationalisation des dépenses est tributaire de la révision du décret régissant les marchés publics

Il appelle à l’élaboration d’un programme d’enseignement dans les zones rurales et montagneuses tenant compte des spécificités du territoire et d’une carte sanitaire équitable

Aliae Riffi

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a souligné que la rationalisation des dépenses et l’allégement de la pression sur les finances publiques sont tributaires de la mise en œuvre d’une réforme fondamentale du système de passation des marchés, en révisant la loi organisée.

Dans ce sens, M. Tayen El Bekkali, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a affirmé que « convaincus de l’importance du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration pour réaliser le développement économique et social, comme département en charge de la gestion des équilibres financiers, du développement du cadre macroéconomique et de l’accompagnement des réformes structurelles majeures, nous réaffirmons, au sein du Groupe Haraki,la nécessité de poursuivre la rationalisation des dépenses, l’allégement de la pression sur les finances publiques et le traitement des déséquilibres liés au déficit croissant de la balance commerciale et de la balance des paiements et à l’augmentation de la dette intérieure et extérieure. Nous appelons aussi à la mise en œuvre d’une réforme fondamentale du système de passation des marchés publics à travers la révisionsdu décret régissant ces marchés et nous aspirons à un rééchelonnement précis pour le règlement des arriérés dus aux entreprises et l’exécution des jugements judiciaires définitifs prononcés à l’encontre des administrations ».

Dans une intervention au nom du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers lors de la discussion des budgets sectoriels, M. El Bekkali a relevé que le projet de loi de finances 2020 regorge de plusieurs mesures portant sur la mise en œuvre de la réforme du système éducatif, notamment celles relatives au programme de généralisation de l’enseignement préscolaire pour atteindre le taux 100% à l’horizon 2028.

Par ailleurs, M. El Bekkalia souligné que l’intégration de la langue amazighe dans l’enseignement et sa généralisation au niveau de l’enseignement scolaire et universitaireest devenue désormais impérative et nécessaire par la force de la Constitution et de la loi, surtout après que l’adoption par le Parlement de deux lois organiques hautement importantes.

El Bekkali a également appelé le gouvernement à l’élaborationd’un plan ou d’un programme pour l’enseignement dans les zones rurales et montagneuses qui prend en considération les spécificités du territoire et intègre, parmi ses piliers, la généralisation des écoles communautaires et du transport scolaire, l’incitation des ressources humaines pour exercer dans les zones enclavées, la généralisation de la bourse aux étudiants issus du milieu rural et l’innovationde solutions aux cadres administratifs à l’instarde celles proposées pour le corps enseignant.

D’autre part, M. El Bekkalia critiqué la situation du secteur de la santé, affirmant à cet égard que malgré les importants investissements publics alloués à ce secteur durant des décennies, les services de santé publique fournis restent en-deçà des attentes et des aspirations », appelant le gouvernement à placer le secteur au premier rang de ses priorités.

El Bekkali a souligné, dans ce cadre, que le Plan national de santé 2025 demeure ambitieux, mais il est encore loin d’avoir réalisé ses objectifs, appelant à l’élaboration d’une carte sanitaire juste et équitable pour les régions, les provinces et les territoires marginalisées, ainsi qu’à la révision du Régimed’assistance médicale « Ramed » pour garantir son efficacité.

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