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Invité de la Fondation diplomatique de Rabat :  M. Laenser a souligné le rôle des Régions dans la sortie rapide des effets du Coronavirus

– Il a mis l’accent sur la nécessité d’adopter une nouvelle vision du nouveau modèle de développement qui prend en compte les conséquences de la pandémie

– Il a évoqué le rôle des partis dans la lutte contre la propagation de la pandémie

– Il a annoncé que le Mouvement Populaire se penche actuellement sur l’élaboration du projet de l’Académie populaire pour encadrer et préparer les compétences harakies à assumer les responsabilités politiques

Saliha Boujraf:

Mohand Laenser, Secrétaire général du Mouvement Populaire et Président de l’Association des Régions du Maroc, a été, jeudi dernier,l’invité de la Fondation diplomatique à Rabat.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part un certain nombre d’ambassadeurs et de représentants du corps diplomatique accrédité au Maroc, en présentiel au siège de la Fondation à Rabat et à distance viales technologies de visio-conférence, avait pour thème central « la place des Régions dans l’essor après la pandémie « Covid-19 ».

Lors de cette rencontre, M. Laenser a mis en exergue l’expérience du Maroc en matière de lutte contre cette pandémie, affirmant, dans ce sens, que « le Maroc, grâce à la Vision clairvoyante et proactive de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a fait preuve d’une gestion exemplaire de cette crise comme en témoigne la communautémondiale ».

Laenser a évoqué, à cet égard, les démarches entreprises par le Maroc, en application des Hautes OrientationsRoyales, à travers l’adoptiond’une approche proactive depuis le début de cette épidémie etle renforcementdes mesures de prévention et de précaution sans précédent qui ont été prises par les départementset les établissements concernés dans le but de limiter la propagation de cette pandémie et faire face à ses répercussions sanitaires, économiques et sociales, à commencer par la mise en place immédiate d’un fonds spécial pour la gestion et la lutte contre la pandémie, consacré à la prise en chargedes dépenses liées à la mise à niveau des matériels et des moyens de santé, que ce soit en ce qui concerne la mise à disposition d’infrastructures adéquates ou d’équipements et de moyens devant être acquis en toute urgence, en plus de l’accompagnementdes secteurs les plus affectésà cause de la propagation du Coronavirus.

Laenser a ajouté que ces mesures et dispositions, prises sous la Direction de Sa Majesté le Roi, ont permis au Royaume de garder la pandémie sous contrôle et de réduire ses répercussions sociales et économiques.

Le Président de l’Association des Régions au Maroc, qui a mis en valeurle rôle des Régions face à la crise, a affirmé que la sortie rapide de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau Coronavirus « Covid-19 »requiert principalement la pleine contribution de l’ensembledes Régions du Royaume, indiquant que le rôle des Régions ne s’est pas limitéà leurs contributions financières importantes au fonds spécial pourla gestion de cette pandémie, mais a couvert aussile soutien apporté auxservices de sécurité et de santé, ainsi qu’aux populations vulnérables.

Laenser a également évoqué le rôle des partis politiques dansla lutte contre la propagation de la pandémie, à travers leurs électeurs et militants à travers tout le Royaume, que ce soit en encadrant et sensibilisant les citoyens à au caractère dangereux de la pandémie, ou en apportant soutien et appui aux autorités et aux populations.

Laenser a relevé, par ailleurs, que le Maroc a réussi à faire face à la pandémie comparativementavec les pays du voisinage et ce, grâce aux efforts concertés des différentes composantes de la société marocaine, ainsi qu’à la confiance dans les institutions et leur coopération, affirmant, dans ce sens, « nous avons évité le pire et nous avons accompli des progrès importants pour surmonter la crise ».

Concernant le Maroc post-Coronavirus, le Président du Conseil de la Région Fès-Meknès a exprimé son optimisme quant à la capacité de l’économie marocaine de reconquérir sa bonne santé et ce,en dépit des défis, affirmant, à cet égard, que « la pandémie a contraint le Maroc, à l’instar des autres pays du monde, à changer ses priorités, au sens où les secteurs de la santé et de l’éducation sont désormais au premier rang des priorités, ainsi que l’impératif d’investir dans la recherche scientifique, médicale et biologique et de ressusciter l’Université marocaine. En effet, tout le monde est unanime que le monde d’après Corona virus ne sera plus le même qu’avant, et il en va de même pour le Maroc ».

Laenser a également abordé l’expérience du Maroc avec l’enseignement à distance et les contraintes spécifiques au monde rural qui y sont associées, ajoutant que « l’un des premiers résultats du Corona virus fut la fermeture des établissements d’enseignement et de formation. En effet, le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a procédé, en s’appuyant sur les efforts concertés de tous les partenaires et acteurs du système d’éducation et de formation, à l’adoption d’un plan d’urgence pour assurer la continuité pédagogique à travers l’enseignement à distance, en tant que choix dictées sentiellement par des raisons sanitaires et dont l’une de ses priorités est de préserver la santé et la sécurité des apprenants, des apprenantes et des cadres pédagogiques et administratifs travaillant dans les établissements d’enseignement et de formation.

En revanche, M. Laenser a relevé que cette expérience d’enseignement à distance a été entachée de lacunes au niveau du monde rural en l’absence des moyens de soutien chez les écoliers, tels qu’Internet et les tablettes électroniques.

Laenser a souligné, toutefois, que cette expérience mérite d’être saluée et valorisée eu égard qu’il s’agit d’une première expérience, soulignant, dans ce contexte, la nécessité d’adopter une nouvelle vision du nouveau modèle de développement qui prend en compte les conséquences de la pandémie « Covid-19 »sur le mode de vie des populations et suggérant de reconnaître aux Régions davantage de responsabilités dans ce domaine.

D’autre part, M. Laenser a également abordé les préparatifs du parti aux échéances électorales de 2021, affirmant que « le Mouvement Populaire, à l’instar des autres partis politiques, œuvre à renforcer sa présence et à consolider sa position à travers toutes les régions du Royaume et a placé les revendications des jeunes et des femmes au centre de ses préoccupations », soulignant que le parti a fait de l’augmentation du taux de participation aux élections un objectif et indiquant que les jeunes sont appelés à assumer de lourdes responsabilités face à ces circonstances exceptionnelles que traverse notre pays.

Le Secrétaire général du Mouvement Populaire a poursuivi que la lutte contre la désaffection politique et la promotion de la participation politique à travers la mise en placedes mécanismes nécessaires pour rehausser le niveau de l’action politique et consacrer la démocratie font partie des priorités du Mouvement Populaire, qui s’est engagé en toute responsabilité dans toutes les initiatives de jeunesse visant à soutenir l’action politique, l’engagement des jeunes et leur autonomisation politique.

Laenser a affirmé, en outre, que le Mouvement Populaire,qui défendle monde rural et la pluralitélinguistique, se penche actuellement sur l’élaboration du projet de l’Académie populaire qui sera un espace ouvert à toutes les composantes du parti, y compris le Forum Universitaire Haraki,l’organisation de la Jeunesse Harakie etl’organisation des Femmes Harakies,pour encadrer et préparer les compétences harakies appelées à assumer des responsabilitésdans la gestion aussi bien des affaires locales que nationales.

Il est à noter que cette rencontre a été marquée par la présence de M.Mohamed El Rherras, membre du Bureau Politique et Coordinateur de la Commission des relations étrangères et des Marocains du monde au parti du Mouvement Populaire.

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