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Commentant une question centrale sur « Les stratégies sectorielles dans le domaine de l’industrie » : Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants appelle à adopter une approche industrielle régionale pour protéger le secteur et réaliser l’équité territoriale

M.El Amine Didi souligné que le renforcement de l’industrialisation au Maroc est tributaire de la mise en place d’un climat propice 

Saliha Boujraf:

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a appelé, lundi dernier à Rabat, à adopter une approche industrielle régionale, prenant en compte les atouts et les spécificités de chaque région et ce, afin de protéger le secteur industriel de la spéculation et de réaliser la justice et l’équité entre les régions.

Commentant la réponse du Chef du gouvernement à une question centrale sur « Les stratégies sectorielles dans le domaine de l’industrie » lors de la séance mensuelle consacré aux politiques générales à la Chambre des Représentants, M. Mohamed El Amine Didi a souligné que le pari d’adopter une approche industrielle régionale nécessite la mise en place d’un environnement favorable à la promotion de l’industrie, à travers notamment le renforcement des infrastructures et de la logistique (ports, aéroports, chemins de fer, routes et énergie, etc.), la recherche de solutions aux coûts de transport, l’accélération de la déconcentration administrative et la remédiation aux carences relevées au niveau du développement local.

M.Didi a souligné, par ailleurs, que le renforcement de l’industrialisation au Maroc demeure tributaire de la fourniture d’un climat favorable et des compétences et expertises nécessaires, l’octroi de davantage d’importance à l’innovation et à la recherche & développement et l’amélioration de la qualité du capital humain en accordant davantage d’intérêt à l’école, en s’ouvrant sur l’université et en œuvrant pour que la formation professionnelle accompagne ce processus aux niveaux national et régional.

Didi a assuré, en outre, que le renforcement de l’industrialisation dépend également de l’attraction des expertises marocaines qui ont réussi à l’étranger et de la révision des lois pertinentes, y compris la charte d’investissement, de manière à renforceront l’attractivité des investissements étrangers, rappelant que le Maroc regorge de potentialités et d’atouts, matériels et immatériels, qui lui permettraient de réaliser plus que ce qui avait été réalisé.

Didi a ajouté que l’industrialisation est un pari fondamental qui a été relevé par le Maroc depuis des décennies, avec audace et responsabilité et de manière progressive, pour faire du Maroc un pôle industriel leader en Afrique, mais l’étape prochaine nécessite la création d’une industrie nationale marocaine qui investit dans les grands projets et bénéficie de la technologie, des cadres, des compétences et d’une main-d’œuvre qualifiée.

Didi n’a pas manqué d’attirer l’attention sur des problématiques dont souffre l’artisanat national, en particulier les industries du cuir et du textile qui ne cessent de régresser, ajoutant que l’ouverture sur de grands investissements étrangers doit aller de pair avec l’amélioration des performances des grandes, moyennes et petites entreprises nationales pour les mettre sur la voie de la compétitivité.

Appelant à accélérer l’adoption de solutions pour assurer l’intégration du secteur informel dans le système formel, M. Didi a exprimé le souhait du Groupe Harakique ces efforts soient couronnés par l’érection du Maroc comme plateforme d’exportation et la révision des accords de libre-échange dans la perspective de réaliser le développement, de manière à permettre au Maroc d’intégrer les rangs des pays développés.

 

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