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Chada critique la faillite du ministère de la Solidarité, du Développement social, de l’Egalité et de la Famille à soutenir et à accompagner les personnes ayant des besoins spécifiques pendant la période du confinement sanitaire

Saliha Boujraf

Ahmed Chada, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a critiqué la faillite du ministère de la Solidarité, du Développement social, de l’Egalité et de la Famille à soutenir et à accompagner les personnes ayant des besoins spécifiques pendant la période du confinement sanitaire.

Chada a affirmé, à cet égard, « nous n’avons relevé aucune mesure,durant la conjoncture exceptionnelle que le Royaume vit suite à la propagation de l’épidémie du nouveau Coronavirus, pour soutenir et accompagner les personnes ayant des besoins spécifiques dont les souffrances durant le confinement sanitaire étaient doubles ».

Commentant la réponse apportée par la ministre de la Solidarité, du Développement social, de l’Egalité et de la Famille lors de la séance de questions orales hebdomadaire, tenue mardi dernier à la Chambre des Conseillers, le conseiller parlementaire haraki a appelé à la mise en placed’une nouvelle politique sociale publique pour le Maroc post-Coronavirus,à même de faire face aux défis et contraintes sociaux qui ont été révélés par la pandémie plus que ne l’ont fait les rapports et études chèrement payés sans qu’ils aient relevé la véritable situation.

Chada a également souligné la nécessité de poursuivre le soutien des familles nécessiteuses et des familles ayant perdu leurs sources de revenus durant cette crise et d’intégrer les catégories qui n’ont pas été couvertes par le soutien, d’autant plus que nous apprêtons à vivre les deux occasions de l’Aïd Al-Adha et de la rentrée scolaire, qui engendrent des charges importantes pour les familles, notamment celles qui sont démunies.

Par ailleurs, le conseiller parlementaire haraki a noté qu’en dépit des efforts déployés pour améliorer la situation sociale au Maroc, la crise engendrée par la pandémie du Coronavirus a révélé la vulnérabilité, la pauvreté et de la faiblesse du système de protection sociale au Royaume, affirmant que « le gouvernement est appelé encore à déployer des efforts supplémentaires dans ce domaine ».

D’autre part, M. Chada a indiqué que le nombre de 9 millions de familles qui ont sollicité le soutien du Fonds confirme le caractère limité des politiques sociales adoptées et la nécessité de leur révision, critiquant la gestion de certains fonds créés pour soutenir certains catégories vulnérables, tels que le Fonds de soutien de la cohésion sociale et le Fonds de soutien des veuves, ainsi que le soutien apporté par l’Entraide nationale, l’Agence du développement social et d’autres Programmes. Il a relevé, à cet égard, la faiblesse de leur rentabilité, efficacité et efficience tout au long de la pandémie en cours.

Le conseiller parlementaire haraki a renouvelé l’appel de son groupe à revoir les mécanismes de soutien social et à les intégrer dans un dispositif institutionnel unique, au lieu de les disperser sur plusieurs départements, notamment après l’adoption de la loi organisant le registre social unifié.

 

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