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Bekkali met l’accent sur la nécessité de rehausser le niveau de vigilance dans les rangs des ouvriers pour éviter l’apparition de nouveaux foyers de la pandémieIl a appelé à l’allocation de postes budgétaires supplémentaires aux inspecteurs du travail afin de pouvoir contrôler près de 216.000 entreprises

AliaeRiffi

Tayeb Bekkali, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a souligné la nécessité de rehausser le niveau de vigilance et de renforcer les mesures de précaution dans les rangs des ouvriers dans de nombreuses entreprises et grands centres commerciaux afin d’éviter l’enregistrement des foyers épidémiques du nouveau Coronavirus.

Bekkali a affirmé, à cet égard, que « face à l’apparition de foyers épidémiques dans les rangs des ouvriers dans plusieurs entreprises et grands centres commerciaux, nous mettons l’accent, au sein du Groupe Haraki,sur la nécessité de rehausser le niveau de vigilance et de renforcer les mesures de précaution et de prévention dans ces espaces ».

Commentant au nom du Groupe Haraki la réponse apportée par M. Mohamed Amekraz, ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, lors de la séance de questions orales hebdomadaire à la Chambre des Conseillers, tenue mardi dernier sur le thème « La stratégie du gouvernement pour atténuer les répercussions de la pandémie du Coronavirus sur le secteur de l’emploi »,le conseiller parlementaire a réitéré son appel au gouvernement à réorganiser ses priorités dans le domaine de l’emploi, à travers l’allocation de postes budgétaires supplémentaires pour le recrutement d’inspecteurs du travail, tout en améliorant leurs conditions professionnelles et matérielles, soulignant que 317 inspecteurs du travail ne sont pas suffisants pour contrôler près de 216.000 entreprises.

Par ailleurs, M. Bekkali a réaffirmé la nécessité pour les banques d’adhérer aux efforts déployés par le gouvernement pour faire face aux répercussions du Coronavirus, exprimant le mécontentement du Groupe Haraki de la question de rééchelonnement des crédits accordés aux entreprises et des crédits à la consommation et de logement pour une durée de trois mois, reconductible une seule fois, au profit des personnes et entreprises en arrêt d’activité en raison de la pandémie et ce, à leur demande et en contrepartie d’une augmentation des taux d’intérêt et du paiement de frais supplémentaires, au moment où il était nécessaire de prévoir la gratuité de ce rééchelonnement et son caractère systématique.

De plus, le conseiller parlementaire a noté avec grand regret le retard accusé par le gouvernement dans l’adoption des décrets d’application de la loi relative à la généralisation de la couverture médicale et sociale aux professions libérables et aux indépendants non-salariés, appelant le gouvernement à remédier à ce retard dès que possible.

D’autre part, M. Bekkali a interpellé le ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle au sujetde déclarations qui lui avaient été attribuées selon lesquelles un grand nombre de gérants d’écoles privées auraient poussé leurs employés à bénéficier des indemnités versées parla Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) au lieu de leur verser leurs salaires.

Le conseiller parlementaire a affirmé quecette déclaration a suscité une polémique dans divers milieux, appelant le responsable gouvernemental à éclairer l’opinion publique au sujet de cette question et à fournir des éclaircissements concernant sa déclaration sur le droit des fonctionnairesde recouvrer leurs contributions au fonds spécial pour la gestion du Coronavirus et ce, en dépit de la référence constitutionnelle qui encadre la solidarité nationale en cas de crises et de catastrophes.

Il convient de noter que le Département du Chef du gouvernement avait démenti, mardi dernier, que le gouvernement ait décidé d’allouer des indemnités aux écoles privées affectées par le confinement sanitaire, considérant que ce qui a été largement relayé sur les sites de réseaux sociaux, sans vérification ni recoupement, n’est qu’une fausse information, dénuée de tout fondement.

Le Département du Chef du gouvernement a également rappelé que le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration avait précédemment nié,devant le Parlement, l’allocation d’un quelconque soutien aux écoles privées, soulignant que le gouvernement « n’a accordé aucun soutien direct à aucune entreprise du secteur privé quel que sont son domaine d’activité, mais soutient plutôt les salariés affectés par la pandémie, après vérification et inspection et selon un mécanisme et des critères et conditions précisés dans le décret n° 2.20.331, publié au Bulletin officiel du 27 avril 2020.

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