M. Mellal interpelle le gouvernement sur les raisons du secret qui entoure le sort du statut unifié des enseignements et des enseignantes

Aliae Riffi

M. Younes Mellal, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a appelé le gouvernement à lever le voile sur le sort réservé au statut unifié des enseignants et des enseignantes, affirmant que « le gouvernement avait conclu, le 14 janvier dernier, un accord avec les syndicats les plus représentatifs, ou plutôt un mémorandum d’entente qui n’inclut pas un texte clair et contraignant, portant sur le contenu d’un projet de statut unifié ».

Le conseiller parlementaire haraki s’est interrogé sur les raisons du secret qui entoure ce projet de statut à l’heure de la transparence.

Commentant la réponse du ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, M. Chakib Benmoussa, à une question relative au thème « les nouveautés du statut unifié des enseignants et des enseignantes », posée par le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, lors de la séance des questions orales tenue mardi dernier, M. Mellal s’est interrogé sur les raisons ayant motivé la décision du gouvernement d’instaurer ce statut unifié par décret et non pas par une loi, ainsi que les raisons de parler d’un statut unifié et non d’un seul statut.

Le conseiller parlementaire haraki s’est également interrogé sur le respect du principe de parallélisme des formes en matière de réforme du statut et du système de rémunération et d’uniformisation de la grille des salaires, ainsi que sur le sort qui leur a été réservé dans le projet de loi de finances 2024, se demandant également si le gouvernement allouerait des dotations budgétaires à même de garantir l’intégration des enseignants et des cadres des Académies Régionales d’Education et de Formation (AREF) ou les contractuels dans la fonction publique avec des numéros de SOM centraux, ainsi que la promotion des personnes exclues de l’hors-échelle. M. Mellal s’est interrogé aussi sur le sort des éducatrices du préscolaire.