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Amzazi souligne que la réforme universitaire est en phase avec les besoins du marché du travail

Zineb Abou-Abdellah

Saïd Amzazi,ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,a affirmé, hier jeudi à Rabat, que la réforme universitaire est en phase avec les axes de la feuille de route tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans Son discours du 20 août 2018, afin d’adapter les formations aux besoins du marché d’emploi et faciliter l’intégration des diplômés dans la vie active.

Dans un exposé en Conseil du gouvernement sur le nouveau chantier de la réforme universitaire, M. Amzazi a indiqué que cette réforme est basée sur l’instauration du nouveau système pédagogique du Bachelor, la promotion de la recherche scientifique et de l’innovation et le renforcement de la gouvernance efficiente au sein des universités.

Le ministre a souligné que cette réforme vient également en application de plusieurs dispositions de la loi-cadre n° 51.17 relative à l’éducation, à la formation et à la recherche scientifique, énonçant la nécessité d’adopter un système pédagogique qui répond aux exigences nationales en termes de développement, tout en s’ouvrant sur les expériences internationales.

Par ailleurs, M. Amzazi a précisé que la mise en place du système du Bachelor est intervenue après que les conclusions et rapports réalisés par des institutions publiques, notamment le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique et la Cour des comptes, et que les diagnostics diligentés au niveau national par les universités, aient révélé l’existence de contraintes qui pèsent sur le système actuel.

Le ministre a cité, parmi ces contraintes, la pression croissante sur l’enseignement supérieur, en particulier sur les établissements à accès ouvert, le manque de formations au profit des étudiants pour l’acquisition de compétences en Soft Skills, la faible implication des partenaires économiques dans la détermination des besoins et la conception et l’encadrement des formations, l’absence d’un système d’orientation efficient et l’existence d’un fossé linguistique entre le cycle secondaire et l’enseignement supérieur, engendrant la faible maîtrise des langues étrangères par les apprenants et leur faible niveau cognitif.

Amzazi a ajouté que d’autres contraintes ont été également relevées, à savoir le faible rendement interne du cycle de licence, la déperdition scolaire sans l’obtention d’un diplôme et sans prise en compte des années d’étude, l’apprentissage pédagogique défaillant dans les universités à cause de la différence de la langue d’enseignement entre le cycle secondaire et le cycle universitaire supérieur, en particulier dans les branches scientifiques et techniques, la non-maîtrise par les étudiants de certaines compétences transversales liées aux soft skills, en plus de la faiblesse du rendement externe du système en général, ce qui impacte négativement l’intégration dans le marché du travail.

Le ministre a souligné, en outre, que le système du Bachelor repose sur la programmation d’une année fondamentale pour assurer une transition fluide de l’étudiant de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur et l’adoption d’un système d’orientation actif offrant aux étudiants deux alternatives d’orientation et de réorientation lors de la deuxième année, ajoutant que la troisième année est celle de la spécialisation,alors que la quatrième année sera consacrée à l’approfondissement de la spécialisation de l’étudiant.

Amzazi a indiqué que le système du Bachelor s’appuie également sur à la programmation de modules linguistiques afin de renforcer les capacités linguistiques et communicationnelles de l’étudiant, ainsi que des modules en soft skills et de modules pour promouvoir l’ouverture sur d’autres champs de la connaissance.

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