Activités du secrétaire général

Ouzzine : Le Parti Socialiste français tombe dans des contradictions flagrantes pour justifier l’injustifiable et prouve qu’il agit en dehors du contexte actuel

Zineb Abou-Abdellah

Mohamed Ouzzine, Secrétaire général du parti du Mouvement Populaire, a souligné que la position du Parti Socialiste français ne concerne pas le Royaume du Maroc sous la sage et Clairvoyante Direction Royale, notant que le Maroc a dit son mot à travers la réaffirmation par Sa Majesté le Roi Mohammed VI que « le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international, et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit »  et ajoutant que toute amitié avec le Maroc en dehors de ce cadre n’est pas viable, voire n’a pas lieu d’être.

Ouzzine a estimé que la position du Parti Socialiste français n’est qu’une simple tentative de se ressusciter en essayant de faire renaître la période de la guerre froide, appelant ceux qui s’accrochent toujours aux vestiges du passé à revoir les slogans qui ont dévoilé, au fil des jours et à travers plusieurs échéances, que leurs auteurs sont ceux qui s’écartent le plus des valeurs de liberté, de justice et de légitimité.

Ouzzine a affirmé, par ailleurs, que le Parti Socialiste français tombe dans des contradictions flagrantes pour justifier l’injustifiable et prouve, une fois de plus, qu’il agit en dehors du contexte actuel, qu’il ne tire pas des leçons et ne se soucie pas des transformations qu’a connues le monde depuis la chute du mur de Berlin et la fin de la bipolarité.

Le Secrétaire général du parti du Mouvement Populaire a ajouté qu’une première lecture du communiqué qu’a publié le Parti Socialiste français dévoile les contradictions flagrantes entre le titre et le contenu, s’interrogeant comment peut-on concilier en même temps entre « l’attachement à l’amitié franco-marocaine » et l’expression d’une position hostile au droit légitime du Maroc ?

Ouzzine a souligné qu’afin de cacher et dissimuler ces contradictions, le communiqué a réduit la question à une simple « procédure de soumission de la décision annoncée à l’Assemblée nationale française » et a fait allusion gauchement à « l’été », comme si les décisions des Etats étaient liées aux saisons, indiquant que c’est le comble de l’absurdité s’agissant de vouloir promouvoir des positions politiques qui ne reposent sur aucune logique ni aucun fondement.

Ouzzine a indiqué que le Parti Socialiste français, malgré ses slogans relatifs au droit et à la justice, ne s’est pas départagé des vestiges de l’ancien colon qui voudrait préserver le rôle de tutelle sur les Etats qui se sont libérés du joug du colonialisme, notant que la mémoire marocaine se rappelle encore des positions antérieures de ce parti qui étaient fondées sur le chantage et le marchandage.

Ouzzine a souligné qu’en exprimant sa position critique de l’annonce par l’Etat français d’une position à l’égard de la question du Sahara marocain, le Parti Socialiste français confirme son échec à s’imposer dans la mosaïque politique française et son incapacité à faire la distinction entre les querelles internes entre les forces politiques de son pays et l’intérêt réel de l’Etat français, qui réside dans le recouvrement par la France de son rôle de pays défenseur des valeurs de la légalité et de la légitimité et le rétablissement de relations fondées sur l’égalité et la logique gagnant-gagnant avec le Royaume du Maroc, dont le rayonnement s’amplifie et la crédibilité se renforce sur les plans régional et international.

S’agissant du droit faussement invoqué de « la libre détermination des peuples », le Secrétaire général du parti du Mouvement Populaire a précisé que le Parti Socialiste français devrait comprendre que les populations du Sahara ont décidé librement de leur sort depuis des décennies à travers leur large participation à l’élection de ceux qui les représentent dans les conseils élus, et qu’ils sont prêts à déployer l’option de la régionalisation avancée et la proposition d’autonomie gouvernementale, qui constitue la formule la plus aboutie de la gestion des affaires locales.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page