Activités parlementaires

M. Sentissi donne une leçon aux groupes parlementaires de la majorité au sujet de la démarche évasive d’Akhannouch qui évite de se présenter à la Chambre des Représentants

Aliae Riffi

La polémique s’est intensifiée entre les groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition au sujet de l’absence fréquente du Chef du gouvernement du Parlement et sa démarche évasive visant à éviter d’affronter les parlementaires et de répondre à leurs questions malgré leurs demandes récurrentes.

Ainsi, les groupes parlementaires de la majorité ont pris la défense du Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, et les parlementaires de la majorité ont été unanimes à affirmer que le Chef du gouvernement n’a pas reçu de demandes pour se présenter au Parlement. L’un des parlementaires des groupes de la majorité avait même affirmé qu’un tel débat lors des séances plénières « sape l’image du Parlement auprès des citoyens », prétendant que cela relaye une fausse image de l’institution législative.

Ce parlementaire de la majorité a rapidement reçu une réponse fabuleuse de la part de M. Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, qui a exprimé son rejet de telles accusations et affirmant en s’adressant à ce parlementaire « respectable collègue, le Parlement est la plus haute institution constitutionnelle. Est-il concevable qu’on vienne au sein du Parlement pour le saper. Ce sont des déclarations irresponsables et inacceptables ».

Dans un commentaire supplémentaire au sujet du fait que le Chef du gouvernement ne s’est pas présenté à la Chambre des Représentants pour répondre aux préoccupations des groupes de l’opposition, M. Sentissi a ajouté « nous avons adressé des demandes pour tenir cette réunion autour de thématiques précises et conformes légalement. Comment est-il raisonnable alors d’entendre un des députés parlementaires qui prétend que nous n’avons pas adressé de demandes au Chef du gouvernement pour se présenter ».

Le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a poursuivi « nous pouvons admettre que le Chef du gouvernement puisse avoir des contraintes qui l’empêcheraient d’être présent parmi nous. L’absent a peut-être un motif ou une raison quelconque. Mais, il est difficile d’accepter de faire endosser le méfait des uns aux autres ».

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