Activités parlementaires

M. Drissi interpelle le gouvernement au sujet du sort du Plan Maroc Numeric et les raisons de ses atermoiements dans la mise en œuvre de la Charte des Services Publics

Aliae Riffi

M. Moulay Abderrahmane Drissi, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a interpellé le gouvernement au sujet du sort du Plan Maroc Numeric auquel d’importantes dotations budgétaires ont été allouées, affirmant « vous avez parié sur la transition numérique comme clé de la réforme de l’administration, mais l’effort numérique n’est perceptible que chez les services de l’administration fiscale, de la Conservation foncière et de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ».

Commentant la réponse de la ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Mme Ghita Mezzour, à une question sur « la vision du gouvernement en matière de réforme et de mise à niveau de l’administration marocaine », lors de la séance des questions orales tenue hier mardi dernier, M. Drissi a souligné que le chantier de réforme de l’administration n’a pas besoin de davantage d’études et de stratégies, mais plutôt d’une volonté politique effective de mettre en œuvre cette réforme.

Par ailleurs, le conseiller parlementaire haraki a affirmé qie la réforme effective de l’administration est tributaire de l’amélioration des conditions matérielles et professionnelles du fonctionnaire dans les administrations publiques et les collectivités territoriales, à travers notamment l’augmentation générale des salaires, s’interrogeant, à cet égard, sur la réduction générale de l’impôt sur le revenu, portée par les promesses électorales du gouvernement.

M. Drissi s’est également interrogé sur les infrastructures nécessaires pour la réalisation de la transition numérique et son coût ; laquelle transition devrait couvrir les administrations dans les différents départements, régions, provinces et communes, en particulier dans les zones rurales et montagneuses à travers la mise en place d’un réseau numérique.

D’autre part, M. Drissi a interpellé le gouvernement sur les raisons de son atermoiement dans la mise en œuvre de la Charte des services publics malgré son approbation par le Parlement il y a deux ans et sur son hésitation à activer la Charte de la déconcentration administrative qui a été approuvée lors de la précédente législature, ainsi que sur les résultats de son action en matière de transfert des compétences propres aux collectivités territoriales.

De même, le conseiller parlementaire haraki n’a pas manqué d’interpeller le gouvernement au sujet de sa tergiversation dans la mise en œuvre d’une réforme globale du système de rémunération et son ignorance de la proposition harakie d’adopter l’option du recrutement public régional et sa formalisation de manière législative dans le cadre d’une révision globale du statut général de la fonction publique. A cet égard, M. Drissi a salué l’initiative du ministère de l’Intérieur consistant à adopter ce mode de recrutement contrairement aux autres départements gouvernementaux.

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