Lors de la discussion générale du projet de loi de finances 2022 dans la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des Représentants
M. Sentissi souligne que le Groupe Haraki a opté pour une « opposition citoyenne et responsable » loin des surenchères
Il a appelé le gouvernement à jouer son rôle pour alléger le fardeau de la hausse des prix sur les Marocains
:Saliha Boujraf
M. Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a estimé que « la discussion du projet de loi de finances 2022 est l’occasion de clarifier certaines questions, notamment le fait que le Groupe Haraki à la première chambre, qui a opté pour une opposition citoyenne et responsable et loin des surenchères, a pour objectif de défendre les citoyens, d’œuvrer pour leur bonheur et de garantir leur dignité.
M. Sentissi a souligné que le Groupe Haraki appelle le gouvernement à jouer son rôle en lançant les projets qui sont de nature à générer des opportunités d’emploi pour les citoyens et à trouver des moyens qui permettent d’alléger le fardeau de la hausse des prix sur les Marocains.
Intervenant lors de la discussion générale du projet de loi de finances de l’année 2022, hier mercredi dans la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des Représentants, M. Sentissi a assuré la volonté de l’opposition de jouer pleinement son rôle.
Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a affirmé que l’opposition et la majorité jouent des rôles différents, estimant que c’est chose ordinaire et indiquant que la discussion du projet de loi de finances devrait constituer l’occasion de proposer des pistes d’amélioration pour parvenir à des politiques publiques efficaces, d’autant plus que les familles marocaines ne peuvent pas supporter des réformes qui peuvent durer trois mois ou plus, voire des années, notamment à la lumière des répercussions de la pandémie.
Par ailleurs, M. Sentissi a précisé que les Marocains vivent une crise financière qui nécessite une intervention d’urgence au vu de la hausse des prix et des factures d’eau et d’électricité qui ont aggravé la crise, soulignant que la hausse des prix élevés est avérée et personne ne peut la nier aujourd’hui et il faudrait y faire face.
De plus, M. Sentisi a souligné que le citoyen a besoin, durant la conjoncture actuelles, d’un discours rassurant et à trouver une alternative, relevant certains points qui devraient être améliorés et soulignant que « l’entreprenariat est une culture résultante de l’expérience ».
M. Sentissi a mis l’accent, en outre, sur l’urgence d’apporter l’appui et le soutien nécessaires aux entreprises existantes qui ont souffert particulièrement durant la crise sanitaire liée à l’épidémie, appelant à la nécessité de réviser le SMIG en fonction des régions et s’interrogeant, dans ce sens, « comment est-il possible que le SMIG à Casablanca soit le même que le SMIG à Ouarzazate ? ».
M. Sentissi a également évoqué la remise en question du gouvernement, du parlement et de l’intégrité des élections, indiquant que le Mouvement Populaire considère que le Maroc progresse sous le Haut Patronage Royal et que le programme du modèle de développement est important et sérieux, et nous ne pouvons que le suivre.
Le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a conclu son intervention en défendant les réalisations des gouvernements précédents, évoquant les réalisations de certains de ses membres, appelant Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances, à s’excuser pour ce qu’elle a affirmé lors de sa présentation du projet de loi de finances 2022 en séance plénière conjointe lundi dernier devant les deux chambres du Parlement lorsqu’elle a critiqué les gouvernements précédents, en affirmant « depuis dix ans, notre pays n’a pas progressé à un rythme suffisant qui soit à la hauteur de nos atouts ».