Activités parlementaires

En raison d’une musique attentatoire aux valeurs et à la pudeur publique et du haschich de Toto :

M. Ouzzine appelle le ministre Bensaïd à rendre des comptes au Parlement

Saliha Boujraf

M. Mohamed Ouzzine, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a adressé une question écrite dans laquelle il interpelle M. Mohamed Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, au sujet de séquences musicales ayant ponctué le Festival de Rabat, capitale africaine de la culture, et qui étaient attentatoires aux valeurs et à la pudeur publique.

Dans sa question, M. Ouzzine a rappelé que « comme vous le savez, l’art est une forme d’expression noble, mais ce qui s’est passé dernièrement au Festival de Rabat, capitale de la culture africaine, s’oppose à l’image générale que nous avons de l’art et des messages sublimes qu’il véhicule.

En effet, l’une des soirées organisées dans le cadre de ce festival s’est embourbée dans un niveau d’insolence et de disgrâce sans précédent, puisque certains chanteurs qui se sont produits lors de cette soirée, organisée par le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication au niveau de l’espace Souissi à Rabat, ont proféré des expressions perverses et attentatoires à la pudeur publique, en particulier des jeunes et adolescents qui ont assisté à ce concert.

M. Ouzzine, qui est également le 4ème Vice-président de la Chambre des Représentants, a ajouté que le plus choquant dans ce comportement dissonant est qu’il est intervenu lors d’un concert public qui a été largement diffusé sur les sites des réseaux sociaux, notant que ce comportement vulgaire ne s’est pas limité à des gestes à connotation sexuelle et à la profération de paroles grossières lors de ce concert, mais est allé au-delà en faisant la promotion du haschich par l’un des chanteurs lors de la conférence de presse organisée avant ce concert.

Par ailleurs, M. Ouzzine a souligné que les comportements susmentionnés sont répréhensibles, condamnables et rejetés, et qu’il n’est pas possible de normaliser avec ces comportements sous prétexte du respect des libertés individuelles, car ces libertés sont conditionnées par le respect de la religion, de la morale et de la pudeur publique. M. Ouzzine s’est interrogé, à cet égard, sur les circonstances de l’intrusion de tels comportements méprisables dans un évènement artistique public organisé sous l’égide du ministère de la Culture.

Le député parlementaire haraki s’est également interrogé sur les mesures devant être prises dans de telles situations marquées par la présentation de productions « artistiques » qui transgressent les valeurs et la morale, indiquant que les jeunes et les adolescents qui ont assisté à ce concert avec la permission de leurs parents étaient motivés par le désir d’apprécier un art au lieu de polluer leur goût artistique avec les comportements étranges qui ont entaché le concert.

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