Activités parlementaires

Driss Sentissi : Le Mouvement Populaire se porte bien et enregistre une nouvelle dynamique

Addi Sbaîi : Le parti n'a jamais déserté la scène politique

Saliha Boujraf

Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a souligné que le foyer haraki se porte bien et enregistre une nouvelle dynamique sous la direction du Secrétaire général du parti et n’a jamais déserté la scène politique.

Intervenant lors d’une conférence de presse, organisée par le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants hier mercredi 22 novembre courant et consacrée à la présentation du point de vue du Groupe Haraki à l’égard du projet de loi de finances 2024, des derniers développements de la scène politique, de l’initiative législative du Groupe Haraki et des actualités relatives au Mouvement Populaire, M. Sentissi a affirmé que « durant le week-end, nous avions rendez-vous avec deux congrès nationaux, le 4ème Congrès national de la Jeunesse Harakie et le 5ème Congrès national de l’organisation des Femmes Harakies ».

Le dirigeant haraki a ajouté que les deux congrès nationaux se sont déroulés dans une atmosphère très transparente et démocratique, à l’instar des autres échéances nationales organisées régulièrement par le parti, indiquant que « les travaux des deux congrès nationaux se sont déroulés sans problème et de manière ordinaire et que les portes ont été ouvertes à tout le monde. Nous n’avons pas mis de vigiles aux portes du complexe sportif de Bouznika pour empêcher quiconque d’entrer ».

Sentissi a poursuivi « aujourd’hui, nous sommes en train de préparer la tenue de la session du Conseil national du parti prévue le 23 décembre prochain, ainsi que l’organisation de plusieurs manifestations, rencontres et activités dans plusieurs régions du Royaume ».

Dans le même contexte, M. Addi Sbaîi, Porte-parole du parti, a souligné que le Mouvement Populaire n’a jamais été absent de la scène politique, affirmant « nous ne nous sommes jamais absentés, aussi bien en tant que parti qu’en tant que Groupe Haraki, des derniers développements de la scène politique ».

S’agissant de la position du parti à l’égard de la tension des fonctionnaires du Département de l’Education nationale, M. Sbaîi a souligné que le Mouvement Populaire a géré ce département au plus fort de la crise et a réussi dans sa gestion.

Sbaîi a précisé que le parti du Mouvement Populaire, représenté à l’époque par le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Saaïd Amzazi, a réussi, au plus fort de la crise du « Coronavirus », à mettre en place l’enseignement à distance et a également géré des dossiers brûlants, affirmant « nous sommes fiers de M. Amzazi qui a su gérer ce secteur avec compétence, professionnalisme et un grand esprit patriotique. Il a également géré l’étape post-Coronavirus et a poursuivi la réforme globale du secteur et a même réussi à débloquer 8 dossiers qui étaient en suspens ».

Concernant la tension qui prévaut dans le secteur de l’enseignement en raison du rejet du contenu du nouveau statut unifié des fonctionnaires de l’éducation que le gouvernement persiste à vouloir mettre en œuvre, M. Sbaîi a affirmé « au parti du Mouvement Populaire, nous avons déjà attiré l’attention sur ce à quoi nous sommes parvenus aujourd’hui et nous avons exprimé notre point de vue à ce sujet et exigé la révision du statut unifié des fonctionnaires de l’éducation » et la correction de ses dysfonctionnements de manière à mettre un terme aux tensions et à rétablir la paix sociale et professionnelle dans ce secteur stratégique ».

Par ailleurs, M. Sbaîi s’est dit étonné que le gouvernement évite le dialogue avec les enseignants, affirmant, à cet égard, « malheureusement, nous sommes en face aujourd’hui à un dialogue fermé. La seule solution pour surmonter la tension que connaît le secteur est de faire prévaloir la logique de la responsabilité nationale et de retourner à la table du dialogue ».

Sbaîi a poursuivi que « le dialogue doit être ouvert et global, voire impliquer le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique et la Fondation Al Wassit, pour présenter leur vision afin de surmonter les tensions qui dépassent aujourd’hui le gouvernement ».

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page