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Commentant la réponse de la ministre du Tourisme :

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants appelle le gouvernement à prêter davantage d’intérêt au tourisme naturel dans les zones rurales, montagneuses et sahariennes

Parier sur le tourisme domestique nécessite l’élaboration d’une stratégie globale pour son développement, basée sur la révision des prix et l’amélioration des services

Aliae Riffi

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a appelé le gouvernement à prêter davantage d’intérêt au tourisme naturel dans les zones rurales, montagneuses et sahariennes, affirmant, à cet égard, que « Dieu a doté le Maroc d’atouts qui permettent la diversification des destinations et des types de tourisme, tels que le tourisme médical au Sahara, à Moulay Yacoub  et dans d’autres zones ».

Commentant une réponse de Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale, à une question du Groupe Haraki sur « la stratégie du gouvernement pour mettre à niveau les sites touristiques ruraux, montagneux et oasiens et renforcer leur attractivité des touristes », lors de la séance des questions orales tenue lundi dernier, M. Kamal Laâfou, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a appelé à la réhabilitation des infrastructures, au renforcement des refuges et des centres d’accueil et à la généralisation des campagnes de sensibilisation et d’information au regard des spécificités de ces zones en termes de reliefs, de couvert végétal et de paysages naturels pittoresques, tels que les chaînes de montage du Moyen, du Haut et l’Anti-Atlas.

Le député parlementaire haraki n’a pas manqué de souligner qu’en raison des répercussions de la pandémie « Covid-19 », le secteur du tourisme dans le Royaume a subi de lourdes pertes qui ont fortement impacté les opérateurs dans ce secteur, notant la nécessité de prêter davantage  d’attention aux catégories qui ont été affectées par la pandémie et dont l’activité touristique a été gelée pendant environ deux ans.

M. Laâfou a poursuivi « certes, l’Etat a apporté un soutien important au secteur, mais son attention a focalisé principalement sur les grandes villes touristiques, tandis que les professionnels du tourisme dans les zones rurales et montagneuses, y compris les guides touristiques, les propriétaires de gargotes et de refuges, ont sévèrement souffert à cause de la crise, indiquant que les mêmes souffrances ont été endurées par les artisans dans ces zones et ils souffrent toujours.

Il est à noter que le secteur du tourisme au Maroc, qui est l’un des piliers de l’économie nationale, n’a pas été épargné par les effets de la pandémie qui a frappé le monde. En effet, des chiffres officiels indiquent une baisse du nombre d’arrivées touristiques de 45% au cours des quatre premiers mois de l’année en cours par rapport à la même période de l’année dernière, ainsi qu’une diminution du nombre de nuitées de 42% et des recettes du secteur de 15 %.

Le gouvernement parie sur le tourisme domestique. Toutefois, bon nombre d’acteurs soulignent l’importance d’élaborer une stratégie globale pour le développement du tourisme domestique, basée sur la révision des prix élevés et l’amélioration de la qualité des services.

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