Activités du parti

Addi Sbaîi : Le parti du Mouvement Populaire militera en faveur du pluralisme syndical

Saliha Boujraf

Addi Sbaîi, porte-parole du parti du Mouvement Populaire, a critiqué, hier dimanche à Salé, la manière avec laquelle le gouvernement gère le dialogue social, affirmant « un dialogue social dont le contenu et les accords ne sont pas mis en œuvre n’a aucun sens, tout comme il n’y a aucun sens à un dialogue avec une catégorie spécifique de syndicats qui ne comptent comme affiliées que 4% des salariés, alors que sont exclus d’autres syndicats.

Dans une intervention lors de la première réunion du Comité préparatoire de l’Alliance harakie des cadres de l’éduction et de l’enseignement, organisée sous le thème « L’alternative harakie pour la réforme du système d’éducation et d’enseignement », M. Addi Sbaîi a souligné que le dialogue social enregistre des vacillements et des échecs, s’interrogeant sur le sort de l’accord sur l’augmentation générale des salaires et sur la réduction de la pression fiscale sur les salariés et soulignant que le parti du Mouvement Populaire, qui a milité pour instaurer le multipartisme, se battra pour en faveur du pluralisme syndical.

Sbaîi a également souligné que le soi-disant dossier des enseignants contractuels n’a pas été clos comme le prétend le gouvernement, car ils sont devenus des fonctionnaires publics dans les Académies régionales d’éducation et de formation et non au sein du ministère de tutelle.

Par ailleurs, M. Addi Sbaîi a mis l’accent sur la nécessité d’une réforme globale de la fonction publique en général et appelé dans ce sens à une révision du statut général de la fonction publique, notant que l’objectif de l’Alliance est d’élaborer et de mettre en œuvre un programme d’action, c’est-à-dire priorise les dossiers en vue d’en faire le plaidoyer au sein de l’institution législative ou au sein du parti  et ajoutant « nous voulons, par exemple, l’amazighisation de l’enseignement et l’enseignement de la langue amazighe, nous voulons un plan national de l’enseignement global et intégré pour que nous puissions réussir la promotion du système éducatif ».

D’autre part, les questions des enseignants et enseignantes qui ont pris part à cette réunion ont unanimement soulevé plusieurs questions qui les préoccupent, y compris celles liés à la création de de l’Alliance harakie des cadres de l’éduction et de l’enseignement et celles qui traduisent leur mécontentement du traitement réservé par le gouvernement à leur dossier revendicatif en suspens.

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