Mme Boujrida attire l’attention du gouvernement sur les souffrances des habitants des douars de la commune de Tassoultante dans la Préfecture de Marrakech et interpelle la ministre El Mansouri sur le sort du chantie Royal
Aliae Riffi
Mme Aziza Boujrida, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a attiré l’attention du gouvernement sur les souffrances endurées par les habitants des douars de la commune de Tassoultante en raison de l’absence des conditions basiques d’une vie décente, ce qui nécessite l’amélioration des services dispensés, tels que le réseau des eaux usées, le réseau de l’eau potable, la voirie, les équipements publics, les routes et autres.
Dans une question écrite adressée à la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Mme Fatima Ezzahra El Mansouri, la parlementaire harakie s’est interrogée sur les raisons du retard pris dans la mise en œuvre du chantier Royal portant sur la mise à niveau de dix douars dans la commune de Tassoultante, notamment les douars de Zemrane et d’Oulad Saïd dans la Préfecture de Marrakech qui compte environ 30.000 habitants.
Mme Boujrida s’est également interrogée sur le rôle de la société Al Omrane en sa qualité de responsable de la mise en œuvre de ce chantier, aux côtés des autres partenaires signataires de la convention devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, appelant à l’accélération du parachèvement de ce chantier pour assurer une vie décente à la population.
Il est à noter que la commune de Tassoultante, ou les douars du Sultan comme certains aiment à l’appeler, compte plus de 75.000 Habitants répartis sur 20 douars. Elle est l’une des plus grandes communes rurales de la Préfecture de Marrakech.
La commune de Tassoultante abrite des établissements touristiques de cinq étoiles, des maisons d’hôtes et des villas haut de gamme, mais les habitants des douars de Zemrane, Lakhdir Jdid, Al Kartass, Soltane, Louihate, Laâbid, Al Harkate, Al Baroud et Lakhouimate se plaignent toujours de la marginalisation et de l’absence des conditions basiques d’une vie décente et ce, en dépit du fait que Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait présidé le lancement du projet « Marrakech, cité du renouveau permanent », le 6 janvier 2014, doté d’un budget important, auquel participent plusieurs départements ministériels et dont la durée de réalisation avait été fixée à quatre ans (2014-2017).
Il est à rappeler que Mme Fatima Ezzahra El Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville dans le gouvernement d’Aziz Akhannouch, a été présidente du Conseil communal de Marrakech et avait prononcé une allocution devant Sa Majesté le Roi, dans laquelle elle a présenté les objectifs de ce programme qui devrait hisser la ville de Marrakech au niveau des grandes métropoles mondiales.
