Activités parlementaires

Lors d’une intervention devant une commission sectorielle à la Chambre des Représentants :

M. Sentissi appelle le gouvernement à s’éloigner de la « polémique » et à adopter une approche participative pour résoudre la problématique de l’eau

Il a appelé à l’adoption d’une stratégie garantissant une gestion intégrée et rationnelle des ressources en eau disponibles et s’est interrogé sur la problématique de la qualité de l’eau à la lumière de la pollution de l’oued Sebou

Saliha Boujraf

M. Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a souligné l’importance de travailler pour parvenir à un développement durable des eaux dans un contexte marqué par la rareté des ressources et la forte demande.

Lors d’une intervention devant la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des Représentants sur le thème de « la rareté des eaux et les mesures d’urgence pour sécuriser l’approvisionnement en eau », M. Sentissi a salué l’Initiative Royale proactive visant à atténuer les effets de la sécheresse sur les agriculteurs, ainsi que les initiatives de Feu Hassan II qui a construit des barrages, appelant le gouvernement à s’éloigner de la « polémique » et à adopter une approche participative dans le traitement des questions sensibles comme la problématique de l’eau.

Par ailleurs, le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a affirmé que les Marocains vivent une véritable crise de l’eau, appelant à l’implication effective de toutes les parties prenantes, ainsi qu’à l’adoption d’une stratégie garantissant un développement durable et une gestion intégrée et rationnelle des ressources en eau disponibles.

D’autre part, M. Sentissi a précisé que les Marocains ne veulent pas des chiffres autant qu’ils ont besoin de quelqu’un pour les rassurer, évoquant également la problématique des puits non surveillés et non-autorisés, qui ont été fermés “après la tragédie de l’enfant Rayan qui a ému le monde entier.

M. Sentissi a affirmé, à cet égard, que « 90 % des puits dans le monde rural ne sont pas autorisés », s’interrogeant sur les solutions à même de répondre aux besoins de la population rurale et ajoutant « comment des citoyens habitant dans une zone montagneuse, qui se procurent à peine de quoi se nourrir durant la journée, peuvent-ils payer le prix de l’eau au cas où la loi de surveillance des puits leur serait imposée, d’autant plus que le pompage de l’eau se fera en recourant à l’électricité, dont ils ne disposent pas à la base, ni de son prix ».

Dans ce contexte, M. Sentissi a souligné l’urgence de mettre en place un partenariat entre les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture, les Conseils des régions et les Conseils des grandes villes et des villes à fort potentiel et ce, en vue de renforcer la synergie et de la solidarité pour assurer l’approvisionnement en eau des populations affectées.

M. Sentissi s’est également arrêté sur la problématique de la qualité de l’eau, s’interrogeant « où en sommes-nous en termes de qualité de l’eau, compte tenu de la pollution qu’enregistre l’oued Sebou, par exemple », appelant à l’importance de mettre en place les mécanismes nécessaires pour traiter la pollution des eaux.

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