Activités parlementaires

M. Mellal plaide la cause des enseignants-cadres des Académies Régionales d’Education et de Formation et appelle le gouvernement à préserver le dossier de l’enseignement à l’écart des « surenchères politiciennes »

Il s’est félicité de l’importance des réformes majeures réalisées durant l’étape précédente et encadrées par les Sages Orientations Royales

Il s’est étonné des allégations d’une rupture du système d’éducation avec les réalisations antérieures

Saliha Boujraf

M. Younes Mellal, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, s’est interrogé sur le sort des généreuses promesses électoralistes des partis représentés au gouvernement, dont celles relatives à l’intégration des enseignants-cadres des Académies Régionales d’Education et de Formation (AREF) dans la fonction publique centrale et la mobilisation de postes budgétaire dans le budget général de l’Etat pour honorer cette intégration promise et attendue, affirmant, à cet égard, « le réalisme politique exige de présenter des excuses au moins ».

Commentant la réponse du ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, M. Chakib Benmoussa, à une question sur « le sort du dossier des enseignants des Académies Régionales d’Education et de Formation », présentée par le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, hier mardi lors de la séance des questions orales, M. Mellal s’est interrogé aussi sur le sort de la promesse de procéder à une augmentation d’un tiers des salaires accordés au corps enseignant.

L’intervenant a réaffirmé que l’option du recrutement public régional, encadré par une norme législative, est la meilleure façon pour traiter ce dossier, appelant à l’ouverture du chantier de la révision globale du statut général de la fonction publique afin d’instituer cette option stratégique en matière de recrutement public et la généraliser comme base pour renforcer la régionalisation avancée.

Le conseiller parlementaire haraki a également souligné que la réforme du système d’éducation et de formation représente une “option irréversible” pour le Groupe Haraki, appelant à préserver le dossier de l’enseignement à l’écart des surenchères politiciennes, car il s’agit d’un chantier national stratégique.

Par ailleurs, M. Mellal s’est félicité de l’importance des réformes majeures réalisées durant l’étape précédente et qui étaient encadrées par les Sages Orientations Royales, en référence à l’étape où le Mouvement Populaire était à la tête du ministère de l’Education nationale en la personne de l’ancien ministre, M. Saaïd Amzazi.

En revanche, M. Mellal s’est étonné des allégations du gouvernement actuel relatives à une prétendue rupture avec les réalisations antérieures, faisant référence, par exemple, au mutisme incompréhensible au sujet du contenu de la loi-cadre avec son calendrier précis et contraignant, à la rétraction sur le système du Bachelor sans justification convaincante et au plafonnement de l’âge de recrutement des enseignants, que le gouvernement lui-même a violé dans le cadre de l’axe du soutien éducatif au titre du programme « Awrach » en recourant à des personnes sans compétences ni formation pour cette mission, voire en recourant à un tirage au sort pour sélectionner les « prestataires de ce soutien ».

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