Après le drame de Demnate : M. Sentissi appelle à la convocation des ministres du Transport et de l’Equipement et du Directeur de la Sécurité routière au Parlement

Zineb Abou-Abdellah

Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a appelé le Président de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la tenue d’une réunion d’urgence de la Commission et ce, afin d’examiner « les causes du tragique accident de la circulation survenu sur la route non classée reliant la route régionale n° 302 et la ville de Demnate », et dans quelle mesure la reddition des comptés a été activée pour définir la responsabilité dans ce tragique accident et indemniser les familles endeuillées, en présence du ministre du Transport et de la Logistique, M. Mohamed Abdeljalil, du ministre de l’Equipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, et du Directeur de la Sécurité routière.

Dans la demande soumise par le Président du Groupe Haraki parlementaire, il est indiqué que « la Province d’Azilal a enregistré le dimanche 05 août courant un tragique accident, suite au renversement d’un véhicule de transport mixte dans un virage sur une route montagneuse et sa chute dans un ravin et ce, au niveau du douar Akhchan dans la commune Sidi commune Boulkhlaf sur la route non classée reliant la route régionale n+ 302 et la ville de Demnate ».

Sentissi a ajouté que le tragique accident a coûté la vie aux 24 passagers du véhicule, dont un enfant et deux femmes, qui sont issus du douar d’Aït Aninas dans la commune Aït Tamlil et qui se dirigeaient vers le souk hebdomadaire de Demnate.

Dans le même contexte, le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a souligné que cet événement tragique est une occasion de mettre en lumière les modalités de contrôle adoptées pour s’assurer du respect de la capacité de transport assurée, en particulier le jour du souk qui connaît un mouvement intense, de discuter de la réalité de la dégradation des infrastructures routières au niveau de cette zone et l’absence de rambardes pour protéger des chutes dans les ravis et les récifs, ainsi que de l’état des lieux et des perspectives du transport rural et montagneux au regard de nombreux accidents de la circulation qu’a connu cette zone.