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M. Hichami attire l’attention du gouvernement sur le fait que les Marocains résidant en Italie ont été affectés par le prix injuste de 90 euros, fixé par les autorités du Royaume pour le test du Coronavirus

Il a appelé M. Bourita à intervenir pour réparer ce préjudice

Saliha Boujraf

M. Mohamed Hichami, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a attiré l’attention du gouvernement sur le fait que la communauté marocaine résidant en Italie a été affectée par le prix injuste fixé par les autorités marocaines à 90 euros pour le test du Coronavirus, appelant le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, à intervenir pour réparer ce préjudice.

Dans une question écrite adressée au ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains de l’étranger, le député parlementaire haraki a rappeé que les Marocains résidant en Italie qui ont décidé de visiter leur mère patrie, le Maroc, ont été surpris par la décision de leur imposer la réalisation d’un test pour détecter le Coronavirus contre le montant injuste de 90 euros, sachant qu’ils sont tenus de faire un deuxième test, gratuit cette fois-ci, dès leur arrivée à l’aéroport au Maroc.

M. Hichami a souligné que les personnes concernées ont dénoncé ce prix injuste, d’autant plus lorsqu’ils ont appris que le prix du test a été dicté par les autorités marocaines, sachant que le premier bénéficiaire des revenus de cette décision est le pays d’accueil et non pas le Maroc.

Dans ce sens, le député parlementaire haraki a noté que cette mesure a provoqué l’ire de la communauté marocaine résidant en Italie, car elle est déjà affectée par les répercussions de la pandémie du Coronavirus et elle est de prendre en charge les frais de transport aller-retour et les prix du test du Coronavirus, en plus du préjudice sanitaire et psychologique qui est infligé aux personnes concernées en raison de la méthode de prélèvement des échantillons.

Il est à rappeler que le Maroc a procédé, en février dernier, à la réouverture de son espace aérien aux vols internationaux des passagers après une fermeture qui a duré plus de deux mois pour lutter contre la propagation du variant « Omicron ».

Toutefois, cette réouverture a été accompagnée par des mesures préventives strictes qui incluent la présentation du certificat de vaccination et d’un résultat négatif du test PCR ne dépassant pas 48 heures à compter de la date de départ.

De plus, les autorités marocaines exigent également des voyageurs entrants de se soumettre à des tests rapides de détection du virus à leur arrivée dans les aéroports du Royaume et à des tests PCR effectués de manière aléatoire, ainsi qu’à la possibilité de soumettre les touristes à d’autres tests de laboratoire dans les hôtels qui les hébergent 48h après leur arrivée, comme annoncé par le gouvernement.

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