Juste une opinionLe Conseil national du Mouvement Populaire tire sa légitimité du Congrès national malgré les complots des comploteurs

Personne n’est autorisé à évoquer la légalité du Conseil national du Mouvement Populaire ou mettre en doute sa crédibilité tant que cette institution, qui représente le parlement du Parti, tire sa légitimité du Congrès national, malgré les complots des comploteurs, et l'ire des coléreux et la haine des malveillants et ce, conformément aux dispositions de la loi régissant les partis politiques et du statut approuvé par ce même Congrès national.

Parfois, certains prennent du plaisir à chanter faux et proférer des mots qui ne sont pas appropriés à l’encontre du Conseil national qui constitue l’instance décisionnelle supérieure du Parti. Cependant, de tels agissements ne reflètent pas une conscience des éléments basiques de l'école politique et ne sont pas tolérés par toute personne raisonnable qui a acquis de l’expérience et gravi les échelles  de responsabilité.

Le Conseil national du Mouvement Populaire a tenu quatre sessions durant l'année en cours (octobre, janvier, juin et décembre) et quiconque n'avait jamais remis en cause auparavant la crédibilité des décisions prises ou les a contestées, à part certains « bruits » étranges qui sont le fait de ceux qui ont « perdu la raison » et se sont perdus dans le labyrinthe de l'hystérie de la ministrabilité, qui s’est développée en amertume pour l'opportunité qui s’est glissée entre les doigts de leurs mains.

La session extraordinaire du Conseil national, tenue dimanche dernier, s’est déroulée dans une ambiance de militantisme et de démocratie, lors de laquelle les membres du Conseil national ont exprimé, en toute intégrité et liberté, leurs positions à l’égard de la participation de notre illustre parti au gouvernement dirigé par M. Abdelilah Benkirane, Chef de gouvernement désigné.

Les intervenants ont également exprimé, en toute conscience et audace, leurs positions à l’égard de l'Alliance pour la Démocratie à laquelle avait adhéré le Parti avec des obligations définies et une contractualisation conditionnelle. Ainsi, la session extraordinaire du Conseil National s’est déroulée dans une atmosphère saine, lors de laquelle la direction du Parti a échangé avec les bases du parti différents points de vue autour des points à l'ordre du jour de cette session.

Ceux qui se sont habitués à envenimer l’ambiance de maturité démocratique s’agissant du débat et du dialogue éthique et à adopter les vieilles habitudes et les méthodes sournoises pour attirer l'attention de l’audience, se sont congestionnés comme des objets en papier et ont vu se retourner contre eux toutes les complots qu’ils ont ourdis.

La conscience des militantes et des militants harakis est immunisée par les meilleurs principes et valeurs éthiques. Ceux qui ont cru mener la course à eux seuls sur l'arène du Conseil national n’ont récolté que déception et mascarade, car les personnes de bonne volonté ont garni tous les coins de la salle qui a abrité la session extraordinaire et ont participé en force pour s'engager dans la nouvelle orientation du parti qui aspire à discuter les erreurs commises lors des élections législatives et qui ont privé le parti d'occuper des rangs raisonnables et ce, dans la perspective de gagner le pari des prochaines échéances électorales et de consolider les structures organisationnelles du parti pour passer du parti des personnes au parti des institutions.

Nous éprouvons du regret et de l’amertume de voir se glisser parmi les rangs des militantes honnêtes et honorables, soucieux sur l'avenir de leur parti, un individu qui a préféré rester fidèle à son ère tyrannique, à ses idées ambiguës et à ses fantasmes inspirés de la place de Jamaâ El-Fna.

Abdelmjid El-Hamdaoui