Une pièce de théâtre médiocrement mise en scène à Fès pour porter préjudice au Mouvement PopulaireMensonges,falsification et intimidation
Mohamed Laksaïbi:
Dans ce qui ressemble à une pièce de théâtre au scénario et à la mise en scène médiocres et des effets sonores futilement mobilisés pour meublerun spectacle stupide et de mauvaise facture, des individu sont commis un acteur réfléchi etfoncièrement enfantinqu’ils ont diffusé par le son et l’image dans le but de porter préjudice au Mouvement Populaire. Sauf que cela est hors de leur portée, car le mensonge et la manipulation et l’aliénation des faits sont rapidement dévoilés et ne peuvent tromper une opinion publique avertie, qu’elle soit nationale ou locale à Fès.
Ce groupe d’individus a diffusé ce qu’ils ont appelé « l’invasion » du siège du Mouvement Populaire à Fès et le changement de l’enseigneplacée sur sa façade, alors que ledit siège, qui est dans la possession de l’individu qui s’est retourné contre lui-même, appartient à l’origine au Mouvement national populaire avant la fusion de toutes les composantes de la famille harakie dans l’organisation mère, à savoir le Mouvement Populaire. Cet individu exploitait ce local à des fins personnelles jusqu’à ce qu’il ait décidé d’accepter le rôle de comparse dans un navet, alors que tout le monde sait que le véritable siège du Mouvement Populaire se trouve dans la nouvelle ville et abrite les activités et réunions des véritables militants et militantes harakis, organisées de manière régulière et passionnée.
Ceci pour clarifier les faits et réalités, mais pour ce qui est de l’analyse logique de cet acte, force est de souligner qu’il ne sort pas du parcours absurde de certains dirigeants au Parti de l’Istiqlal qui ont accepté le rôle de « star » dans ce film balourd et lamentable, qui est en fait un premier rôle sans gloire. Si cet acte enfantin et pathétique n’a pas et ne pourra pas porter atteinte à l’image du Mouvement Populaire et à la volonté et à la détermination des militantes et militants harakis à Fès et en dehors de Fès, il interpelle toutefois l’élite politique en général au sujet de sa responsabilité s’agissant de tolérer cette mascarade. Cet acte, aussi minable soit-il, constitue un acte d’intimidation inspiré des méthodes des bandits et “légitime” le chaos et l’anarchie, outre le fait qu’il viole les principes de l’Etat de droit et les normes éthiques qui régissent les relations entre les différents protagonistes politiques dans notre pays.
A la lumière des efforts déployés par toutes les bonnes volontés dans ce pays pour moraliser le paysage politique et inciter les nouvelles générations à participer à la vie publique, les questions qui restent posées :pourrais-t-on y parvenir avec de tels énergumènes ? L’intimidation est-t-elle devenue un modèle et un exemple à suivre ?
