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Mme Hakima Al-Haïti adresse une lettre au Président du Parlement européen au sujet du « Prix Sakharov » des droits de l’Homme :- Comment expliquer le silence d’Aminatou Haïdar sur la séquestration des sahraouis par le « polisario » et l’Algérie dans les camps de Tindouf et ce, dans des conditions épouvantables- Haïdar s’est confinée dans la position du spectateur vis-à-vis de l’enlèvement et de la détention de M. Ould Sidi Mouloud

Mme Hakima Al-Haïti, membre du Bureau Politique du Mouvement Populaire et Vice-présidente de l’Internationale Libérale des Femmes, a adressé une lettre au Président du Parlement européen, dans laquelle elle attire son attention que l’attribution éventuelle à Aminatou Haïdar du Prix Andrei Sakharov porterait atteinte à la mémoire de ce dernier, estimant que ce prix est dédié aux défenseurs des droits de l’Homme « dans leur intégralité et sans aucun préjugé politique », avant de conclure que Haïder n’est pas qualifiée pour obtenir ce prix.

Mme Al-Haïti a rappelé au Président du Parlement européen que l’institution de ce prix, depuis 1988, vise à lutter contre l’oppression et l’injustice, et qu’il est décerné chaque année à une figure mondiale distinguée dans le domaine de la défense des droits de l’Homme, avant d’ajouter qu’Aminatou Haïdar, candidate pour ce prix, n’a pas été l’objet de répression ou d’injustice de la part du Maroc, puisqu’elle séjourne au Maroc et y jouit de la liberté de mouvement et d’expression.

Dans sa lettre, Mme Al-Haïti a souligné que Haïder est une « militante politique » plutôt qu’une militante des droits de l’Homme, s’interrogeant à cet égard « comment pouvons-nous expliquer son silence au sujet de la séquestration des sahraouis par le « polisario » et l’Algérie dans les camps de Tindouf, dans des conditions déplorables, en violation flagrante du de la Convention internationale de Genève de 1651 et du Protocole de 1967 ? » et « pourquoi Aminatou Haïdar ne s’est pas élevée contre la séquestration massive des réfugiés dans les camps de Tindouf depuis les années 70 et n’a pas salué le fait que des centaines de réfugiés ont fui ces camps pour s’installer au Sahara ou ailleurs ? »

Par ailleurs, la Vice-présidente de l’Internationale Libérale des Femmes a rappelé qu’Aminatou Haïdar n’a jamais condamné la disparition forcée de dissidents dans les camps de Tindouf depuis les années 80, attirant l’attention sur l’existence d’une liste des noms de ces disparus qui a été dressée par des associations de droits de l’Homme.

Mme Al-Haïti a indiqué également que Haïdar n’a également jamais dénoncé l’enlèvement de dizaines d’enfants depuis les années 90, en violation du droit international et afin de les soumettre à un « encadrement révolutionnaire » dans des bases d’entraînement militaire à Cuba, faisant allusion à cet effet aux témoignages de M. Saädaoui Maâ Al-Aïnaïne et d’autres.

Mme Al-Haïti a précisé aussi qu’Aminatou Haïdar s’est confinée actuellement dans la position du spectateur vis-à-vis de l’enlèvement et de la détention de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, et de la violence subie par sa famille, sans qu’elle exprime sa solidarité avec cette personne qui n’a fait qu’exprimer librement ses opinions.

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