Mme El Haïtévisite, à Fnideq et M’dieq,la station de traitement des eaux usées et le projet de la nouvelle décharge publique
La ministre déléguée en charge de l’Environnement,MmeHakima El Haïté,a effectué, lundi dernier, une visite de terrain à la station de traitement des eaux usées « TamoudaBay » au niveau de la commune rurale Al-Aliyine à M’dieq et au projet d’extension et de réhabilitation de la nouvelle décharge publique à Fnideq.
La ministre, qui était accompagnée du Gouverneur de la Préfecture de M’dieq-Fnideq,M. Abdelkrim Hamidi, s’est enquis au niveau de la station de traitement des eaux usées des étapes de traitement de ces eaux, qui couvrent la suppression des déchets solides à travers deux passoires automatiques, le traitement initial pour éliminer les matières organiques et minérales qui se sédimentent facilement et le traitement biologique pour éliminer la pollution carbonée à travers deux bassins pour la ventilation et la filtration de l’eau.
La ministre s’est également enquise des modes de traitement tertiaire adoptés au niveau de la station, qui traite quotidiennement31.000 mètres cubes d’eaux usées et couvre les besoins de près de 170.000 habitants. Ces modes de traitement tertiaire portent sur la filtration des eaux provenant du traitement biologique avant leur épuration et la réutilisation de ces eaux pour l’irrigation ou leur déversement dans l’oued de Necro. La ministre a passé en revue aussi les méthodes de traitement de la boue biologique épaisse en vue de la production de biogaz.
Mme El Haïté a également visité le projet d’extension et de réhabilitation de la décharge publique à Fnideq qui a nécessité une enveloppe financière estimé à 40 millions de dirhams et qui entrera en service au mois de juillet prochain. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la réhabilitation de la ville à travers des projets de développement,durables et intégrés,qui respectent les spécifications et les normes environnementales.
Prenant la parole à cette occasion, Mme El Haïté a affirmé que la visite de la station de traitement des eaux usées à M’dieq, dont la réalisation a nécessité une enveloppe financière globale estimée à près de 420 millions de dirhams, lui a permis de s’enquérir des mesures finales et définitives prises pour lancer le processus de traitement des eaux et de leur réutilisation pour irriguer les espaces verts dans cette zone qui se distingue par d’importants atouts touristiques et sportifs qui devraient être mis à profit de manière optimale, ainsi que pour rationaliser l’utilisation des eaux dans le plein respect des normes environnementales et faciliter l’implication de la région en général dans le processus du développement durable et intégré.
D’autre part, Mme El Haïté a souligné que le projet d’extension et de réhabilitation de la décharge publique à Fnideq, qui a nécessité une enveloppe financière qui a dépassé 40 millions de dirhams,permettra, après sa mise en service et la suppression complètement de la décharge anarchique au mois de juillet prochain, de juguler les effets négatifs de cette décharge sur les habitants de la région, la pollution de l’environnement et les odeurs nauséabondes, notant que cette décharge, qui comprend une station de tri et une station de traitement, recevra,conformément à des normes environnementales précises, de 120 à 250 tonnes de déchets par jour, tout en prenant en considération la forte affluence des visiteurs vers la région durant la saison d’été, l’expansion démographique et urbanistique soutenue constante que connait la région.
Mme El Haïté a ajouté que le programme de réhabilitation environnementale, que ce soit son volet relatif aux eaux usées ou celui portant sur les déchets toutes formes confondues,prévoit des mécanismes de gestion des installations environnementales de la nouvelle génération et la création de systèmes modernes et efficaces sur la base de conditions et de normes environnementales appropriées,qui garantissent une gestion durable des eaux usées et des déchets en vue de contribuer à l’amélioration de l’attractivité urbanistique et touristique des villes concernées, et de réunir les conditions pour garantir une vie décente aux population locales, d’autant plus que la Région de Tanger-Tétouan enregistre un développement économique et structurel soutenu qui nécessite d’être accompagné.
