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M. Mohamed Laâraj s’interroge sur les engagements du gouvernement à l’égard des professeurs-chercheurs exerçant dans l’enseignement supérieur et les établissements de formation

M. Mohamed Laâraj a adressé une question orale au ministre de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la recherche scientifique sur le sort de la convention conclue entre le Syndicat national de l'Enseignement supérieur et le gouvernement portant sur la régularisation de la situation juridique d'une catégorie de professeurs-chercheurs exerçant dans l'enseignement supérieur et les établissements de formation, en particulier en ce qui concerne la prise en considération de l'ancienneté.

M. Laâraj a indiqué que cette convention constitue un premier pas sur la voie du rétablissement des professeurs-chercheurs dans leurs droits suite aux préjudices qu’ils ont subis du fait de la non-prise en considération de  quelques années d'ancienneté variant entre 6 et 9 ans.

M. Laâraj a affirmé, en outre, que cette convention constitue un premier pas également sur la voie de la réforme du système universitaire en général, s'interrogeant sur la mise en œuvre de cette convention.

En réponse à cette question, le ministre a affirmé que le ministère n'a pas failli à honorer aucune des précédentes conventions et qu’il œuvre sur la base de la continuité et main dans la main avec le Syndicat national de l'Enseignement supérieur qui est au fait de ce dossier. Le ministre a ajouté à cet égard que plusieurs dossiers ont été résolus, estimant qu’il s’agit d’un problème administratif et que chaque problème a une histoire.

Dans sa réaction à la réponse du ministre, M. Mohamed Laâraj a précisé que la question soulevée a pour objectif d’appeler le gouvernement à prendre des mesures d’urgence dans ce cadre, car la convention a été conclue le 29 avril 2011, soit depuis un an et demi. M. Laâraj a estimé que s’interroger au sujet de la problématique des professeurs-chercheurs dans l'Université marocaine permet de mettre l'accent sur le rôle joué par ces professeurs-chercheurs dans le système universitaire, soulignant qu'il ne saurait y avoir de réforme sans la réhabilitation de cette catégorie dans ses droits.

Le député parlementaire a ajouté que durant les années 80 du siècle dernier, le professeur universitaire était classé au 3ème rang en termes de rémunération, et qu’il est actuellement au 30ème rang, ce qui exige l'adoption d'une nouvelle approche pour la réforme de l'enseignement universitaire.

M. Laâraj a relevé avec regret que durant les dernières années, certaines réformes ont été initiées en coopération avec le Syndicat national de l'Enseignement supérieur, mais sans consultation avec les professeurs universitaires, en vue de les rétablir dans leur situation juridique et sa régularisation et ce, en particulier durant la présente phase marquée par la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle constitution, qui comprend plusieurs dispositions juridiques qui stipule la nécessité d’accorder davantage d’intérêt à la recherche scientifique, eu égard à son caractère essentiel pour le rôle que devrait jouer l'université marocaine et à sa nécessité pour le développement économique et social.

Dans ce sens, M. Laâraj a indiqué que nous revendiquons d’activer la mise en œuvre des dispositions de cette convention dans les plus brefs délais, d'autant que le portail électronique du ministère de l'Enseignement Supérieur ne dispose pas d’un volet spécifique aux professeurs universitaires, ce qui contraint ces derniers à s’adresser au Bureau du développement humain au ministère et, par conséquent, plusieurs questions demeurent sans réponses.

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