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M. Al-Aâraj :Il est nécessaire derespecter lesdispositions de la Constitution dans la question de l’égalité en matière d’héritage

Commentant la controverse suscitée autour de la question de l’égalité entre les hommes et les femmes en matière d’héritage suite à la publication parle Conseil National des Droits de l’Homme d’un rapport sur la situation de l’égalité et de la parité au Maroc, M. Mohamed Al-Aâraj, président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants,a souligné que la réalité constitutionnelle et législative que vit le Maroc dicte le respect des dispositions constitutionnelles qui reconnaissent la compétence en la matièreà Sa Majesté le Roi à travers l’article 41, ainsi qu’aux institutions constitutionnelles qui ont le droit d’émettre des avis consultatifs suite à leur saisine par Sa Majesté le Roi, en particulier le Conseil Supérieur des Oulémas.
Dans une déclaration au quotidien « Al-Haraka », M. Al-Aâraja affirmé« nous pensons que le Conseil National des Droits de l’Homme n’a pas le droit d’émettre des recommandations qui concernent ce domaine qui est régi par une disposition constitutionnelle spécifique, d’une part, et qui relève des compétences d’Amir Al-Mouminine attribuées à Sa Majesté le Roi, d’autre part.
Le président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a ajouté que l’Islam constitue la religion du Royaume et que, par conséquent, il est interdit d’ouvrir undébat sur lesdispositions de la chariâaislamique, en particulier les dispositions péremptoires qui ne sauront donner lieu à des interprétations qui risqueraient de menacer la nation et ses valeurs authentiques et l’esprit de cohésion et de stabilité qui ont été et resterontles principaux éléments cardinaux de l’identité marocainegrâce à l’unité de la foi et de la doctrine et à l’unité de la nation.
M. Al-Aâraj a regrettél’émission de telles recommandations,car elles constitueraient une atteinte directeaux constantes du Royaume et affecteraient les valeurs et les principes sur lesquels l’Etat marocain a été fondé, outre le fait qu’elles sont considérées comme une sorte de tentative d’usurpation d’une compétence d’Imarat Al-Mouminine (Commanderie des Croyants) comme prévupar les dispositionsde l’article 41 de la Constitution, étant entendu que le Roi exerce sesprérogatives religieuses relatives à Imarat Al-Mouminine, qui lui sont accordées exclusivement en vertu de cet article, par dahirs.
Leprésident du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a conclu en soulignant qu’il ne peut y avoird’Ijtihad, même pas à travers l’émission de recommandations, dans un domaine religieuxrégi par des textes péremptoires, et surtout de la partd’uneinstitution constitutionnelletelle que le Conseil National des Droits de l’Homme.

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