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Lors d’une réunion du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants- Appel à une action diligente en vue d’améliorer la performance du Groupe et renforcer son action au service de l’intérêt général- Le projet de loi de finances de l’année 2013 requiert de travailler comme une ruche intégrée en vue de le discuter, l’examiner et émettre des propositions

Les intervenants lors de la réunion du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, tenue hier lundi au siège du Secrétariat Général du parti du Mouvement Populaire à Rabat, ont unanimement souligné la nécessité d’œuvrer de manière diligente en vue d’améliorer la performance du Parlement pour qu’il assume ses rôles liés au domaine législatif et ce, conformément aux Hautes Orientations Royales contenues dans le discours d’ouverture de la session d'automne.

Les membres du Groupe Haraki ont été unanimes également à indiquer qu’il y a des priorités précises pour mettre à niveau l’action parlementaire en premier lieu et améliorer son image, et que nous devons, en tant que groupe appartenant à la majorité et qui fait partie de cette institution législative, adhérer à l’impulsion de la nouvelle dynamique dans laquelle s’est engagé le Maroc, à travers une action assidue pour améliorer les performances du Groupe Haraki et renforcer son action et ce, au service de l'intérêt général et des intérêts du pays.

Après avoir indiqué les principaux axes à l’ordre du jour de cette réunion, M. Mohamed Moubdiî, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a exhorté les parlementaires harakis à la nécessité d’œuvrer pour que le Groupe Haraki soit à la hauteur des défis, affirmant que le projet de loi de finances de l’année 2013 requiert de nous de travailler comme une ruche intégrée, en vue de la discussion, l’examen et l’émission de propositions et ce, au service de l'intérêt général. M. Moubdiî a indiqué que les présidents des groupes parlementaires de la majorité sont censés se réunir hier soir (lundi) avec le Chef du gouvernement pour examiner l'organisation d'une journée d'étude conjointe à cet égard.

M. Moubdiî a également rappelé la réunion tenue par le Groupe Haraki à Marrakech et les projets de recommandations et d’orientations auxquels est aboutie cette réunion, appelant les parlementaires du Mouvement Populaire au niveau des deux chambres du Parlement à coordonner leurs actions et à être à la hauteur des défis et des enjeux actuels.

Pour sa part, M. Abdelkader Tatou, ​​Vice-président la Chambre des Représentants, a souligné la nécessité d’œuvrer pour rehausser le rendement de l’action de l'institution législative, indiquant que tous les phases de l’action parlementaire exigent de nous une large connaissance, une maîtrise des dossiers, une présence continue et un suivi de tous les détails, d'autant plus que nous sommes à la veille de la discussion du projet de loi de finances de l'année 2013. M. Tatou a également certaines questions en relation notamment avec les déplacements des parlementaires et leurs rémunérations.

Par ailleurs, les participants ont débattu des questions devant être soulevées lors de la session plénière consacrée aux questions orales, à savoir une question portant sur les régimes de retraite, qui sera présentée par M. Khalil Seddiqui, et une autre question sur le tourisme en zones sahraouies qui sera présentée par M. Mouloud Ajef.

Mme Fatna Lakhiel, Mme Fatima Mazi et MM. Adil Sbaîi et Al Mehdi Athmoun ont été unanimes à souligner que les systèmes de retraite au Maroc connaît de grands dysfonctionnements, d’autant plus qu’il touche une couche importante de citoyens, affirmant que des informations font état de la proposition de relever l'âge de la retraite à 62 ans au lieu de 60 ans.

Ils ont précisé que cette proposition ne saurait constituer pas une solution aux dysfonctionnements relevés, d'autant plus que le problème est insolvable, et que des catégories, qui sont estimés à des millions de personnes, ne bénéficient guère des pensions de retraite, puisque sont nombreux les salariés qui ont passé leur vie à travailler qui se retrouvent privés du droit à la retraite en raison de la non satisfaction à la condition de 3.240 jours de travail déclarés. De même, des milliers d’adhérents au Régime collectif de l’allocation des retraites (RCAR) finissent par se voir verser des pensions maigres ne pouvant leur assurer une vie décente. Mais, ce qui est pire, c’est que ce ne sont que pas plus de 20 % des Marocains qui sont âgés de plus de 60 ans qui bénéficient d’une pension de retraite.

En ce qui concerne la question portant sur le tourisme dans les régions sahraouies, MM. Abdelhaq Chafiq et Sidi Ibrahim Khay ont souligné la nécessité de s’intéresser au développement du tourisme sahraoui, à travers le développement de la région et la créer de moyens pour favoriser et promouvoir le tourisme dans les régions sahraouies.

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