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Lors d’une journée d’étude organisée par l’Association des Femmes Harakies, en coopération avec la Fondation Friedrich Naumann à MissourInsister sur l’importance de la promotion de la situation des femmes rurales et de leur participation à l’action politique et au processus de développement

 

L'Association des Femmes Harakies a organisé récemment, en collaboration avec la Fondation » Friedrich Naumann à Missour (Province de Boulemane), une journée d'étude sur le thème « le rôle des femmes dans le développement durable ».

Après la lecture de Sourate « Al-Fatiha » à la mémoire de la regrettée défunte Zahra Chegaf, Présidente de l'Association des Femmes Harakies, Mme Fatima Kaîima Mazi, Vice-présidente de l'Association et membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a souligné, dans son allocution d’ouverture, que l'Association des Femmes Harakies a œuvré à la mobilisation de toutes les militantes harakies, à travers leur formation et leur encadrement pour qu’elles puissent contribuer au développement de leurs capacités personnelles et l'ouverture sur de nouvelles potentialités féminines, en particulier les jeunes femmes souhaitant intégrer l'action politique, contribuer à la gestion des affaires locales et participer à la prise de décision.

Mme Mazi a ajouté que l’action des femmes harakies est menée toujours en coordination avec la direction politique du parti du Mouvement Populaire et avec l'appui des partenaires, tout en veillant à l’adoption de l'approche participative et de l’action de proximité comme mécanisme d d'ouverture.

Pour sa part, M. Abdelouahed Boukariane, responsable à la Fondation Friedrich Naumann, a affirmé que la Fondation a contribué au développement de la section féminine harakie au cours de plusieurs phases, et que la Fondation est disposée à développer la coordination au niveau de la Province de Boulemane entre les sections de la jeunesse, culturelle et politique, en vue de permettre aux militantes et militants harakis dans cette province de participer activement à l’action politique et de développement.

De son côté, Mme Loubna Amhir, député parlementaire du Groupe Haraki, a affirmé que le développement est synonyme de la possibilité d’une croissance économique et d’une prospérité sociale, ce qui permet au citoyen de jouir d’une bonne santé et d’obtenir un niveau scolaire l’habilitant à contribuer au changement escompté et aux réformes nécessaires pour parvenir au développement, ajoutant que le Maroc enregistre des déséquilibres qui entravent la réalisation du développement, en particulier dans le monde rural, en raison de l’inégalité des chances entre les régions, entre le monde rural et le monde urbain et entre les hommes et les femmes.

Mme Amhir a indiqué, par ailleurs, que les femmes ont été toujours les premières lésées, évoquant à cet égard quelques statistiques qui confirment la situation fragile des femmes rurales et soulignant qu'il est temps de mettre en œuvre la régionalisation avancée prévue par la constitution, qui a été unanimement approuvée par les Marocains et qui inclut le principe de solidarité entre les régions et le principe de l'équilibre. Mme Amhir a également que les femmes assument plusieurs rôles, notamment le rôle économique, le rôle socio-culturel et le rôle politique.

A cette occasion, Mme Amhir a exhorté les femmes harakies à participer à la discussion, à exprimer leurs opinions sur toutes les questions et à revendiquer des formations et des réunions, indiquant que la finalité de telles rencontres est d'établir les fondements de l'Etat de droit, d’édifier la société de la justice sociale et de préserver et développer les acquis démocratiques, en perspective de la construction d’un Maroc uni, solidaire, ouvert et développé.

Pour sa part, M. Ahmed Aït Hadout a souligné, dans de son intervention, le rôle de la société civile, notamment les associations de développement qui visent à promouvoir la situation de la femme à travers son autonomisation en vue d’assurer l'autonomie financière des femmes, soulignant que l’autonomisation des femmes est tributaire de leur formation en fonction de leurs besoins et spécificités et en recourant à la langue en vigueur et ce, dans un cadre où règne la confiance et l’accompagnement continu.

M. Aït Hadout a évoqué, par ailleurs, l'expérience des femmes soussies à travers leur adhésion à des coopératives et les réalisations qu’elles ont pu atteindre en matière d'alphabétisation grâce à des formations répondant à leurs besoins, ce qui a permis aux femmes soussies de jouir de l’autonomie financière, de devenir des citoyennes ayant une identité, de contribuer efficacement à l'éducation de leurs enfants et à la préservation de leur santé à travers leur adhésion à des mutuelles et de participer à l’action politique, en particulier au niveau des chambres professionnelles. M. Aït Hadout, expert en économie sociale, a souligné, à cet égard, que les femmes dans la Région du Souss ont accompli d'importants progrès en matière d’organisation, de gestion et de participation active sur tous les plans et de prise de décision.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part des militants harakis, dont notamment M. Mohamed Oumâar, Coordonnateur provincial du parti du Mouvement Populaire et Président de la Municipalité de Missour, et M. Ahloum, Coordonnateur local du parti du Mouvement Populaire, a été marqué par la présentation d’une série d'interventions, fr témoignages et d’expériences de militantes harakies issues des communes d’Ajnil, Aït Bazza, Ouled Ali, Laksabi, Boulemane, la Municipalité de Mermoucha, la Municipalité de Missour, et d'autres collectivités territoriales.

Cette rencontre a été également marquée par la tenue d’une Assemblée générale à l’issue de la quelle ont été élues les membres du Bureau de la section de l’Association des Femmes Harakies à Boulemane, à savoir notamment :

·        Mme Meriem Ouzouzou : Présidente ;

·        Mme Hayat Oughardi : Secrétaire Générale ;

·        Mme Fatima Askour Al-Idrissi : Trésorière.

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