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Lors d’une conférence organisée par le Secrétariat Général du Mouvement Populaire à Rabat sur le thème « Le mode de scrutin… les avantages et les inconvénients »- M. Laenser : Le Maroc a besoin d’un mode de scrutin capable de générer un bloc politique fort- Le débat actuel mené dans les milieux politiques et gouvernementaux ne constitue pas une source d’inquiétude pour le Mouvement Populaire

Le mode de scrutin, qui se trouve actuellement au centre d’un débat large dans les milieux politiques et gouvernementaux, ne constitue pas une source de désagrément ou d’inquiétude pour le Mouvement Populaire, à condition qu’un consensus se dégage entre les protagonistes politiques autour d’un mode de scrutin capable de générer un bloc politique fort, dont la formation regrouperait deux ou trois partis au maximum, qui sera chargé de la gestion des affaires publiques nationales, a affirmé M. Mohand Laenser, Secrétaire Général du Mouvement Populaire, lors d’une conférence organisée par le Secrétariat Général du Mouvement Populaire, mercredi dernier à Rabat, sur le thème « Le mode de scrutin… les avantages et les inconvénients ».

Dans son intervention, M. Laenser a souligné que l’attachement du Mouvement Populaire au mode de scrutin uninominal est dicté par une seule raison, à savoir que l’expérience a confirmé que l’objectif recherché du mode de scrutin de liste, selon la vision et la conception des défenseurs de ce mode de scrutin qui est entré en vigueur à partit des élections de 2003, n’a pas encore été réalisé, ajoutant que ce mode de scrutin a été à l’origine d’une confusion dans l’esprit des électeurs entre le représentant des circonscriptions électorales communales et le représentant de la Nation.

Lors de la conférence durant laquelle M. Nadir Al-Moumni, Professeur de sciences politiques à la Faculté de Droit de Rabat, et M. Mohamed Al-Jaouhari, ancien président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, ont présenté des exposés analytiques des modes de scrutin expérimentés par le Maroc, M. Laenser a souligné l’incapacité du mode de scrutin de liste à établir une distinction entre le mandataire d’une liste au niveau d’une circonscription particulière et le représentant d’une liste individuelle, ce qui s’est reflété négativement sur les conclusions des analystes politiques lors de l’examen de l’impact du mode de scrutin de liste sur la protection des élections.

D’autre part, M. Laenser a affirmé que le nombre moyen de voix variant entre 4.000 et 8.000 voix, qui avait été remporté par le Mouvement Populaire lors des dernières élections, a soulevé l’attention des observateurs politiques, ajoutant que le Parti, à l’instar des autres partis, n’a pas pu conquérir les circonscriptions électorales où règne l’esprit tribal.

Pour sa part, le Pr. Nadir Al-Moumni a présenté un exposé analytique sur les modes de scrutin qui ont expérimenté par notre pays à l’occasion des élections communales et législatives antérieures, mettant en exergue leurs avantages et inconvénients et leur degré d’influence sur les résultats globaux du Mouvement Populaire.

De son côté, M. Mohamed Al-Jaouhari a évoqué, lors de cette conférence animée par M. Mohamed Boucetta, Doyen de la Faculté de Droit à Kenitra, les étapes de développement du système électoral dans notre pays et les efforts d’accompagnement déployés par les autorités de tutelle et l’appareil judiciaire.

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